dimanche 4 janvier 2009

Devoirs de vacances (Noël), 15

En photo : Earth 2 Superman par fengschwing

À faire en 2h30, sans dictionnaire
(sujet donné au concours en 2006 – si mes souvenirs sont bons)

Al día siguiente, a primera hora, llegamos al aeropuerto de Barajas con nuestras maletas y la intención de tomar un vuelo que presuntamente despegaba rumbo a Málaga a las ocho y media. A las nueves, aún seguíamos esperando a que se nos asignara una puerta de embarque. Chamarro, sentada a mi izquierda, ojeaba con desgana una revista del corazón. Durante un rato traté de abstraerme en las páginas que iba pasando mi ayudante, donde se daba cuenta de todas y cada una de las zambullidas y singladuras en yate que por aquellas fechas protagonizaban quienes contribuían de forma irremplazable a la erradicación del hambre y la injusticia y a la ardua conquista de un futuro mejor para la humanidad. A las nueve y veinticinco, mi mansedumbre no dio más de sí y me acerqué al mostrador de información.
— Razones operativas, es todo lo que a mí me dice la pantalla – repetía la mujer que allí daba la cara, en mitad de un enjambre de furiosos pasajeros, o más propiamente, furiosos pasajeros frustrados.
— Sois todos unos inútiles y unos sinvergüenzas – la increpaba con desprecio un bronceado y pulido cuarentón, enfundado en un costoso polo amarillo.
Me duele ver maltratar al más débil. Aún más : me altera el carácter. Es una secuela de mi afición juvenil a las leyendas heroicas del Rey Arturo y a los excesivos lances del Capitán Trueno. Me dirigí al del polo amarillo :
— Si quiere dar un escarmiento, asalte al despacho del director del aeropuerto o péguele un tiro a un piloto – le recomendé –. Pero a esta señorita la deja usted en paz. Y para empezar la trata de usted, que no es su criada.
— ¿ Quién es este lunático ?
Saqué la cartera y le puse mi identificación debajo de la nariz.
— ¿ Señorita ? ¿ quiere denunciar a este individuo por injurias ? – pregunté a la mujer del mostrador.
— ¿ Qué ? ¿ Cómo ? – dijo, aturdida.
El del polo amarillo se había quedado paralizado, incapaz quizá de asimilar que el aparato policial naturalmente destinado al azote de yonquis, okupas y chorizos acabara de colocarlo a él en el punto de la mira.
— No, es igual – rehusó la mujer –. Son los nervios, hay que entenderlo.
Me volví hacia el aborotador.
– Ya ha oído, señor. La señorita le perdona. Circule y aprovecje para pensar en qué momento se volvió usted así. Quizá pueda enmendarse aún.

Lorenzo Silva, El alquimista impaciente, Ed. Destino, 2001

***
Claire – presque aussi rapide que Super Jaimie, puisqu'elle a fait la version en 1h30 – nous propose sa traduction :

Le lendemain, à la première heure, nous arrivâmes à l’aéroport de Barajas avec nos bagages et l’intention de prendre un avion qui devait décoller direction Malaga à huit heure et demie. À neuf heures, nous attendions encore que l’on nous assigne une porte d’embarquement. Chamarro, assise à ma gauche, jetait un coup d’œil distrait à une revue sentimentale. Pendant un temps, j’essayai de me plonger dans les pages que faisait défiler mon assistante et où l’on racontait par le menu toutes les extravagances et les folies en yacht dont les protagonistes, en ce moment-là, étaient ceux qui contribuaient de façon unique à l’éradication de la faim dans le monde et de l’injustice et à la difficile conquête d’un avenir meilleur pour l’humanité. À neuf heures vingt-cinq, j’arrivai à bout de ma mansuétude et je m’approchai du comptoir d’information.
- Raisons techniques, c’est tout ce que m’indique mon écran, répétait la femme qui nous faisait face, au milieu d’un essaim de passagers furieux, ou plutôt de passagers furieux et frustrés.
- Toi et les autres, vous n’êtes qu’une bande de bons-à-rien et de sans-gêne ! », lui criait avec mépris un homme de quarante ans, bronzé et propre sur lui, moulé dans un polo jaune et coûteux.
Cela me fait souffrir de voir que l’on maltraite le plus faible. Je dirais même plus : cela altère ma personnalité. C’est une séquelle de ma passion enfantine pour les légendes héroïques du Roi Arthur et les défis démesurés du Capitaine Trueno. Je m’adressai à l’homme au polo jaune.
- Si vous voulez faire un massacre, attaquez le bureau du directeur de l’aéroport ou tirez sur un pilote –lui conseillai-je. Mais cette demoiselle, laissez-la en paix. Et pour commencer, vous devriez la vouvoyer, ce n’est pas votre bonne.
- C’est qui cet ahuri ? »
Je sortis mon portefeuille et lui collai ma plaque sous le nez.
- Mademoiselle ? Vous désirez porter plainte contre cet individu pour insultes ? demandai-je à la femme du comptoir.
- Quoi ? Comment ? » dit-elle, abasourdie.
L’homme au polo jaune était paralysé, incapable peut-être de concevoir que l’appareil policier, d’ordinaire destiné à poursuivre les yonquis, les okupas et les gitans, venait de faire de lui le point de mire.
- Non, ce n’est pas grave, -refusa la femme-, c’est les nerfs, il faut le comprendre. »
Je me retournai vers le perturbateur.
- Vous avez entendu monsieur. La demoiselle vous pardonne. Circulez et profitez-en pour réfléchir à ce qui vous a conduit à vous comporter ainsi. Vous pourrez peut-être vous en repentir.

***

En photo : _DSC0016 par buryantoine

Vanessa – à qui j'adresse cette petite illustration, qu'elle comprendra et saura évidemment apprécier – nous propose sa traduction :

Le lendemain, à le première heure, nous arrivâmes à l’aéroport de Barajas avec no valises et l’intention de prendre un vol qui, par présomption, décollait vers Malaga à huit heures et demi. A neuf heures, nous attendions toujours que l’on nous assigne une porte d’embarquement. Chamarro, assise à ma gauche, feuilletait une revue de cœur. Pendant un moment, j’essayai de me plonger dans les pages que tournait mon assistante, où l’on rendait compte de tous et de chacun des plongeons et des parcours en yacht, qu’en ces périodes-ci, faisaient ceux qui contribuaient de façon irremplaçable à l’éradication de la faim et de l’injustice et à la difficile conquête d’un futur meilleur pour l’humanité. A neuf heures vingt cinq, mon calme s’épuisa et je m’approchai du guichet d’information.
- Raisons opératives, c’est tout ce que m’indique l’écran- répétait la femme qui était présente, au milieu d’un attroupement de furieux passagers, ou plutôt de furieux passagers frustrés.
- Vous êtes tous des inutiles et des crapules- l’insultait avec mépris un bronzé et soigné quarantenaire, enveloppé dans un coûteux polo jaune.

Ca me blesse de voir que l’on maltraite le plus faibles. Et plus encore : ça m’altère le caractère. C’est une séquelle de ma passion juvénile pour les légendes héroïques du Roi Arthur et des excessives péripéties du Capitaine Trueno. Je me dirigeai à celui au polo jaune :
- Si vous voulez faire un scandale, prenez d’assaut le bureau du directeur de l’aéroport ou tirez une balle à un pilote- lui recommandé-je.- Mais, à cette demoiselle, fichez-lui la paix. Et pour commencer, vous la vouvoyez, ce n’est pas votre bonne.
- Qui est ce lunatique ?

Je sortis mon portefeuilles et lui mis mon identification sous les yeux.
- Mademoiselle ? Vous voulez porter plainte contre cet individu pour injures ?- demandé-je à le femme du guichet.
- Quoi ? Comment ?- dit-elle abasourdie.
Celui au polo jaune était resté paralysé, peut-être incapable d’assimiler que l’appareil de Police naturellement destiné à la poursuite de yonquis, d’okupas, et de voleurs venait de la placer dans la ligne de mire.
- Non, ce n’est rien- refusa la femme. – Ce sont les nerfs, il faut comprendre.
Je me retournai vers le fauteur de troubles.
- Vous avez entendu, Monsieur. Madame vous excuse. Circulez et profitez-en pour réfléchir à quel moment vous êtes devenu ainsi. Peut-être est-il toujours possible d’y remédier.

***

En photo : Sarlat, Dordogne, France - September 2003 par nausicaa

Brigitte – qui ne comprendra pas si je ne lui mettais pas une illustration, à elle aussi – nous propose sa traduction :

Le lendemain, à la première heure, nous arrivâmes à l’aéroport de Barajas avec nos valises et la ferme intention de prendre un vol qui était supposé décoller à destination de Malaga à huit heures et demie.
A neuf heures, nous étions toujours en train d’attendre qu’on nous indique une porte d’embarquement.
Chamarro, assise à ma gauche, jetait un œil distrait à une revue people.
Pendant un instant, j’essayai de me plonger dans les pages que mon assistante feuilletait : on y rendait compte par le menu des moindres barbotages et escapades en yacht auxquels s’adonnaient, à cette époque de l’année, ceux-là même qui contribuaient inéluctablement à l’éradication de la famine et de l’injustice et à la rude conquête d’un avenir meilleur pour l’humanité.
A neuf heures vingt-cinq, c’en était fini de ma mansuétude/ma patience était à bout et je m’approchai du comptoir des renseignements.
- Raisons techniques, c’est tout ce me dit l’écran – répétait la femme qui faisait face, au milieu d’un essaim de passagers furieux, ou plus exactement, de passagers furieux et frustrés.
- Vous êtes tous des bons à rien et des crapules ! – l’injuriait avec mépris un quarantenaire bronzé et propre sur lui, moulé dans un polo jaune très cher.
Ca me fait mal de voir maltraiter les plus faibles. Pis encore : ça m’agit sur le caractère. C’est une séquelle de ma passion juvénile pour les légendes héroïques du Roi Arthur et les combats acharnés du Capitaine Tonnerre. Je m’adressai au type en polo jaune :
- Si vous voulez donner des leçons, prenez d’assaut le bureau du directeur de l’aéroport ou descendez un pilote – lui recommandai-je – Mais, cette demoiselle, vous la laissez tranquille. Et pour commencer, vous la vouvoyez, parce qu’elle n’est pas votre boniche.
- C’est qui ce cinglé ?
Je sortis mon portefeuille et lui mit ma carte sous le nez.
- Mademoiselle ? Est-ce que vous souhaitez porter plainte pour injures contre cet individu?, demandai-je à la femme du comptoir.
- Quoi ? Comment ? – dit-elle abasourdie.
Le type au polo jaune était resté tétanisé, incapable peut-être d’assimiler que l’appareil policier naturellement destiné à s’abattre sur les junquies, les squatters et les pickpockets, finirait par l’avoir, lui, dans le collimateur.
- Non, ce n’est pas grave – refusa la femme -. C’est nerveux, ça peut se comprendre.
- Je revins vers le fauteur de trouble.
- Vous avez bien entendu, Monsieur. La demoiselle vous excuse. Circulez et profitez-en pour réfléchir à depuis quand vous êtes devenu comme ça. Peut-être pourrez-vous encore faire amende honorable.

***

Olivier – qui n'a qu'à se dire que l'illustration générale lui est personnellement adressée – nous propose sa traduction :

Tôt le lendemain, nous sommes arrivés à l’aéroport de Barajas avec nos valises dans l’intention de prendre le vol pour Malaga, prévu initialement à huit heures et demi. À neuf heures, nous attendions toujours qu’on nous désigne une porte d’embarquement. Chamarro, assise à ma gauche, jetait un œil distrait sur une revue people. Pendant un moment, j’ai tenté de m’intéresser aux pages que feuilletait mon assistante et qui contaient par le menu les tribulations en yacht de ceux qui, à cette époque de l’année, contribuaient d’une façon irremplaçable à l’éradication de la faim et de l’injustice, à la conquête ardue d’un futur meilleur pour l’humanité. À neuf heures vingt cinq, ma mansuétude épuisée, et je me suis approché du comptoir d’information.
- Raisons opérationnelles, c’est tout ce que dit mon écran - répétait la jeune femme offerte en pâture à une nuée de passagers furieux, ou plus précisément, de passagers furieux et frustrés.
- Vous n’êtes qu’une bande de bons à rien et vous vous fichez du monde- lui lançait avec dédain un quadra bronzé et tiré à quatre épingles, moulé dans un polo jaune et hors de prix.
Je ne supporte pas qu’on maltraite les plus faibles. Plus: ça me fait sortir de mes gonds. C’est une séquelle de ma passion juvénile pour les légendes héroïques du Roi Arthur et les exploits hors norme du Capitaine Eclair. J’ai dit au polo jaune:
- Si vous voulez donnez des leçons à quelqu’un, attaquez donc le bureau du directeur ou abattez un pilote - lui ai-je recommandé-. Mais à la demoiselle, vous lui fichez la paix. Et commencez par arrêter de la tutoyer, c’est pas votre bonne.
- C’est qui, cet hurluberlu?
J’ai sorti mon portefeuille et lui ai collé ma carte sous le nez.
- Mademoiselle? Voulez-vous porter plainte contre cet individu pour injures? - ai-je demandé à la jeune femme des informations.
- Quoi? Comment? - a-t-elle dit, toute secouée.
Le polo jaune était resté comme deux ronds de flan, incapable peut-être d’assimiler que l’appareil policier, fléau naturel des junkies, squatters et autres malfrats en tout genre, finisse par l’avoir, lui, dans le collimateur.
- Non, c’est pas grave - refusa la jeune femme -. On est tous un peu nerveux, c’est normal.
Je me suis retourné vers l’agité du bocal.
- Vous avez entendu, monsieur. Mademoiselle ne vous en veut pas. Allez, circulez, et profitez-en pour vous demander quand vous êtes devenu comme ça. Peut-être qu’il n’est pas trop tard pour changer.

***

Une autre proposition de traduction :

Le lendemain, à la première heure, nous arrivâmes à l’aéroport de Barajas avec tous nos bagages et dans l’intention de prendre le vol qui devait initialement décollé pour Malaga à huit heures et demie. A neuf heures, nous attendions encore et toujours que l’on nous assigne une porte d’embarquement. Chamarro, assise à ma gauche, feuilletait sans enthousiasme une revue people. Pendant un certain temps, j’essayais de me plonger dans les pages que faisait défiler ma collègue, où l’on rendait compte de toutes les escapades et sorties en yatch, qui en cette période de l’année, faisaient des héros, ceux qui, de façon irremplaçable, contribuaient à l’éradication de la faim et de l’injustice et à la conquête laborieuse d’un avenir meilleur pour l’humanité. A neuf heures vingt cinq étant à bout, je m’approchai du comptoir d’information.
— Raisons techniques, c’est tout ce que m’indique l’écran, répétait la femme qui était-là, au milieu d’une meute de passagers furieux ou plutôt de passagers furieux et frustrés ;
— Vous n’êtes que des bons à rien et des crapules, injuriait hautainement un quadra bronzé, bien en apparence, moulé dans un polo jaune et onéreux.
Ça me fait mal de voir qu’on puisse maltraiter plus faible que soi. Pis encore : cela influe sur mon caractère. C’est une séquelle de ma passion juvénile pour les légendes héroïques du roi Artur et pour les nombreux coups lances du capitaine Tonnerre. Je m’adressai au type au polo.
— Si vous voulez donner une leçon de morale, prenez d’assaut le bureau du directeur de l’aéroport ou tirez sur le pilote, lui recommandai-je. Mais laissez en paix cette demoiselle. Et commencez par la vouvoyer, ce n’est pas votre bonne, bon sang !
— Qui est cet énergumène ?
Je sortis mon portefeuille et lui collai ma plaque sous le nez.
— Mademoiselle, voulez-vous porter plainte contre cet individu pour insulte , demandai-je à la femme du comptoir ?
— Quoi ? Comment ça ? rétorqua-t-elle ébahie.
L’homme au polo jaune en resta coi, peut-être dans l’ incapacité à comprendre qu’il finirait par se trouver dans la ligne de tir du matériel du policier, habituellement réservé aux châtiments des drogués, squatters, et pickpockets.
— Non, peu importe, refusa t-elle. C’est nerveux, il faut le comprendre.
Je me retournai vers le fauteur de trouble.
- Vous avez bien entendu, Monsieur. La demoiselle vous pardonne. Circulez et profitez-en pour réfléchir à ce qui vous avez mis dans cet état. Cela pourrait peut-être vous permettre de vous corriger.

***

Odile nous propose sa traduction :

Le lendemain, à la première heure, nous arrivâmes à l'aéroport de Barajas avec nos valises et l'intention de prendre un vol qui, normalement, devait décollait en direction de Malaga à huit heures et demie. A neuf heures, nous attendions encore que l'on nous indique une porte d'embarquement. Chamorro, assise à ma gauche, feuilletait sans conviction un magazine de la presse du coeur. Pendant un instant, j'essayai de m'immerger dans les pages que tournait mon assistante, et qui relataient, en cette saison, le moindre plongeon et toutes les destinations en yacht de ceux qui participaient de façon irremplaçable à l'éradication de la faim et de l'injustice ainsi qu'à la difficile conquête d'un monde meilleur pour l'humanité. A neuf heures vingt-cinq, ma mansuétude arriva à ses limites et je m'approchai du comptoir d'information.
— Raisons techniques, l'écran ne me dit rien de plus- répétait la femme qui faisait front, au milieu d'un essaim de furieux passagers, ou plus exactement, de furieux passagers frustrés.
— Vous êtes tous des incompétents et des canailles- l'injuriait avec dédain un type d'une quarantaine d'années, bronzé, soigné, moulé dans un coûteuse chemisette jaune.
— Je n'aime pas voir le plus faible se faire maltraiter. Plus encore : cela me met de mauvaise humeur. C'est une séquelle de ma passion juvénile pour les légendes héroïques du Roi Arthur et les défis excessifs du Capitaine Tonnerre. Je m'adressai au porteur de la chemisette jaune :
— Si vous voulez donner des leçons, attaquez le bureau du directeur de l'aéroport ou tirez une balle à un pilote- lui conseillai-je-. Mais laissez cette demoiselle tranquille. Et pour commencer, vous aller la vouvoyer car elle n'est pas votre domestique.
— C'est qui ce lunatique?
Je sortis mon porte-feuille et lui mis mon insigne sous le nez.
— Mademoiselle, vous voulez dénoncer cet individu pour injures? - demandai-je à l'employée du guichet.
— Comment? Quoi? - demanda-t-elle, étonnée.
Le type à la chemisette jaune était resté tétanisé, incapable peut-être d'assimiler que l'appareil policier, habituellement destiné à s'en prendre aux junkies, aux squatters et aux filous, terminerait par le mettre, lui, en ligne de mire.
— Non, c'est bon- refusa la femme-. Ce sont les nerfs, il faut le comprendre.
— Je me tournai vers l'agité.
— Vous avez entendu, Monsieur. La demoiselle vous pardonne. Circulez et profitez-en pour vous demander quand vous êtes devenu ainsi. Peut-être pourrez-vous encore vous améliorer.

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