lundi 29 juin 2015

Projet Hélène 5 – phrases 33-38

Con él, sin embargo, habían intentado jugar la legalidad. Lo acusaban en la práctica de terrorismo y lo querían apresar y juzgar. Llegado el momento, sin embargo, un comando de la muerte se habría encargado de él, estaba seguro. Había metido los dedos en el engranaje. Él, un joven abogado que había querido aventurarse en la defensa de los derechos humanos y otras arenas movedizas. No le había quedado, pues, sino la fuga.

Traduction temporaire :
Avec lui, en revanche, ils avaient essayé de la jouer à la loyale. Ils l’accusaient de pratiques terroristes, voulaient l’arrêter et le juger. Sauf que le moment venu, un commando de la mort se serait chargé de lui, il en était sûr. Il avait mis le doigt dans l’engrenage. Lui, un jeune avocat qui s'était risqué à défendre les droits de l’Homme et autres sables mouvants. Il n’avait donc pas d’autre choix que fuir.

mardi 23 juin 2015

Projet Sabrina 3 – phrases 93-96

A mi encarcelamiento siguió la fragua del plan. Según los reunidos, yo era un objeto de evidente interés que, por prudencia, debía ser celosamente guardado hasta descubrir mis mecanismos de funcionamiento. Si se consiguiese llevar la custodia y las investigaciones con sigilo, probablemente podría convertirme en el negocio del siglo. Las posibilidades de utilización eran muchas, todo dependía de la magnitud de mis poderes.

Traduction temporaire :
L'élaboration du plan suivit mon emprisonnement. À en croire les personnes présentes, j'étais un objet d'un intérêt évident certain qui devait être jalousement conservé jusqu'à la découverte de mon mode de fonctionnement. Si on réussissait à me garder et à enquêter sur moi en toute discrétion, je pourrais probablement devenir l'affaire du siècle. Mes possibilités d'utilisation étaient nombreuses ; tout dépendait de l'ampleur de mes pouvoirs.

Projet Annelise 2 – phrases 210-222

Tomo el vaso y lo llevo hasta mi boca, sin mover los hombros, sólo un movimiento limpio que crea la ilusión de motricidad completa. Necesito beber algo, me siento tan mal. Entra el inspector con una carpeta y la coloca frente a mí.
Hijodeputa, se tiró a la madre de su amigo…
¿Estoy en problemas por eso?
No, no, no… estaba bien la vieja.
Abre la carpeta y me muestra la foto del papá de Didier. Me golpea con el índice sobre ese rostro.
¿Sí lo ve? Ésa es la cara de un verdadero criminal.
No le entiendo.
Ese hombre era el papá y el abuelo de sus amigos.
¿Cómo?
Que se tiró a su hija y nacieron sus nietos.

Traduction temporaire :

J'attrape le verre et le porte à ma bouche, sans bouger les épaules, un simple mouvement net créant l'illusion de motricité complète. Il faut que je boive quelque chose. Je me sens si mal ! L'inspecteur arrive avec un dossier et le place devant moi.
— Filsdepute, vous vous êtes tapé la mère de votre copain…
— Ça va m'attirer des problèmes ?
— Non, non, non… elle était pas mal la vieille.
Il ouvre le dossier et me montre la photo du père de Didier. Il tapote le visage avec son index.
— Alors, vous voyez ? Voilà à quoi ressemble un véritable criminel.
— Je ne vous suis pas.
— Cet homme était le père et le grand-père de vos amis.
— Pardon ?
— Il s'est tapé sa fille et c'est de là que sont nés ses petits-enfants.

Projet Élodie 10 – phrases 80-82

Por fin, metí la punta del dedo despacio, muy despacio, imagino que como lo haría un gusano que hace suya una manzana. Creo que llegué a decirle que buscaba granos de comino en una cueva. Pero ningún ruido, ningún ademán que me detuviera o que me alentara mientras mordía la seda de su melena, de sus hombros, de su nuca.

Traduction temporaire :
Finalement, j'introduisis le bout de mon doigt, lentement, très lentement ; comme doit le faire un vers lorsqu'il se glisse dans une pomme, j'imagine. Je crois que je réussis à lui dire que je cherchais des grains de cumin dans une grotte. Mais aucun bruit, aucun geste ne m'arrêta ou ne m'encouragea pendant que je mordais la soie de sa chevelure, de ses épaules, de sa nuque.

jeudi 18 juin 2015

Projet Émilie 8 – phrases 197-200

No hicimos ademán alguno de extrañeza cuando llegó, y trepando por el arco vino a sentarse conmigo. Tratábase de un piloto, salvado como yo en una bodega, pero apuñaleando a su propietario. Acababa de agotársele el agua y por ello salía.
Asegurado a este respecto, empecé a interrogarlo. Todos los barcos ardieron, los muelles, los depósitos; y el lago habíase vuelto amargo. Aunque advertí que hablábamos en voz baja, no me atreví -ignoro por qué- a levantar la mía.

Traduction temporaire :
Nous n'eûmes pas le moindre geste d’étonnement lorsqu’il arriva, grimpa sur l’arc pour venir s'asseoir à mes côtés. Il s’agissait d’un pilote, qui, comme moi, avait survécu en se réfugiant dans une cave, dont il avait poignardé le propriétaire. Ayant épuisé ses réserves d’eau, il avait fini par sortir. Convaincu qu'il disait vrai, je commençai à l’interroger. Tous les bateaux, quais et entrepôts avaient brûlé ; le lac était devenu amer. Je constatai que nous conversions à voix basse, mais je n’osai – j’ignore pourquoi – parler plus fort.

Projet Fanny / Laura – phrases 126-128

Viendo aquella foto, el arcón cayó con un ruido sordo a sus pies, su corazón se paró y su boca se abrió de par en par sin que pudiese evitarlo, aspirando todo el aire que sus pulmones pudieron retener y, aun así, Roslin sentía que le faltaba oxígeno, que no podía respirar.
Josef había vuelto de la entrevista de trabajo hacía un rato, y estaba saliendo de la ducha cuando Roslin entró en casa. Como siempre, se acercó a ella para darle un beso.

Traduction temporaire :

En voyant cette photo-là, Roslin laissa échapper le coffre, qui tomba à ses pieds, dans un bruit sourd. Son cœur s'arrêta et elle resta bouche bée, incapable de se contrôler, aspirant tout l'air que ses poumons pouvaient contenir. Malgré ça, elle sentait qu'elle manquait d'oxygène, qu'elle n'arrivait pas à respirer.
Josef était revenu de son entretien d'embauche depuis un moment et sortait de la douche quand Roslin rentra à la maison.
Comme d'habitude, il s'approcha d'elle pour l'embrasser.

mercredi 17 juin 2015

Projet Émilie 8 – phrases 190-196

No quedaba un solo resto combustible y aquello se parecía mucho a un escorial volcánico. A trechos, en los parajes que la ceniza no cubría, brillaba con un bermejor de fuego, el metal llovido. Hacia el lado del desierto, resplandecía hasta perderse de vista un arenal de cobre. En las montañas, a la otra margen del lago, las aguas evaporadas de éste condensábanse en una tormenta. Eran ellas las que habían mantenido respirable el aire durante el cataclismo. El sol brillaba inmenso, y aquella soledad empezaba a agobiarme con una honda desolación cuando hacia el lado del puerto percibí un bulto que vagaba entre las ruinas. Era un hombre, y habíame percibido ciertamente, pues se dirigía a mí.

Traduction temporaire :
Il ne restait plus rien de combustible : on aurait dit un amas de scories volcaniques. Par intervalles, dans les zones non recouvertes de cendre, le métal tombé en pluie étincelait d’un vermeille de feu. Du côté du désert, une étendue de sable de cuivre resplendissait à perte de vue. Dans les montagnes, sur l’autre rive du fleuve, les eaux qui s’étaient évaporées se condensaient en orage. Grâce à elles, l’air était demeuré respirable pendant le cataclysme. Le soleil immense brillait et cette solitude commençait à me plonger dans une profonde désolation. À ce moment-là, vers le port, j’aperçus une silhouette errant parmi les ruines. Il s’agissait d’un homme, qui m’avait sûrement vu, car il se dirigeait vers moi.

Projet Sonita 19 – phrases 56-60

Horacio miraba al religioso directamente a los ojos. Aunque permanecía callado, en su mente rondaban todos los recuerdos de los últimos meses; los ojos le brillaron y de repente explotó... Y explotó lanzando machetazos al cuello del padrecito.
Tres veces estampó su bolo en el arrugado cuello del cura. Éste dejó caer de su mano un Cristo de madera para intentar tapar su herida.

Traduction temporaire :

Horacio regardait l'homme d'église droit dans les yeux. Bien qu'il demeurât silencieux, tous les souvenirs de ces derniers mois lui passaient par la tête ; ses yeux brillèrent et soudain, il explosa : il frappa à coups de machette le petit curé.
Trois fois, dans le cou. En essayant de couvrir sa blessure, il laissa tomber un Christ en bois.

Projet Hélène 5 – phrases 26-32

Sólo de pensarlo sentía sudores fríos y vagas arcadas irradiaban, amargas, desde sus tripas. ¿Cuánto tiempo había pasado? ¿Cinco años? ¿Seis? El juicio no estaba cerrado y la orden de captura estaba viva. Todo estaba contra él y el dictador asiático y su caterva de ratas ladronas se la tenían jurada. Al flaco Manuel no le habían dado a escoger y una mañana amaneció  con un tiro en la nuca en una vereda de Chorrillos.

Traduction temporaire :
Rien que d’y penser, il en avait des sueurs froides, et de vagues nausées irradiaient, amères, depuis ses entrailles. Combien de temps s’était écoulé ? Cinq ans ? Six ? L’affaire n’était pas classée et l’ordre d’arrestation courrait toujours. Les apparences étaient contre lui ; or, le dictateur asiatique ainsi que sa cohorte de rats voleurs avaient juré de lui faire la peau. On n'avait guère laissé le choix à Manuel le Gringalet : il se réveilla un matin avec une balle dans la nuque sur un trottoir de Chorrillos.

Projet Élodie 10 – phrases 75-79

Quizá debería haber controlado mi hambre. Pero no pude. Le acaricié las nalgas, me chupé un dedo, tanteé los labios, primero los de afuera, separé un muslo, ¿te molesta?, y encontré esos otros labios húmedos, perdidos entre tanto pliegue y tanta entrada. El ronroneo de mi gata parecía su respiración. Aplasté mi aliento contra su cabello y busqué la estela de su coco.

Traduction temporaire :
J'aurais peut-être dû contrôler ma faim. Mais je ne pus pas. Je lui caressai les fesses, je me suçai un doigt, puis je caressai ses lèvres, en premier celles de l'extérieur, j'écartai sa cuisse, ça te gêne ? Et je trouvai ces autres lèvres, humides, perdues entre plis et entrées. Le ronronnement de ma chatte semblait être sa respiration. J'aplatis mon souffle contre ses cheveux et cherchai la traînée de coco.

Projet Nancy 4 – phrases 85-89

Luce calmado aunque en sus manos estruja una bolsa de bolitas y las revienta una a una. Haga algo doctor, haga algo. Ya no se me cansa la vista pero tengo unas ojeras enormes. Mi vecino dice que por las mañanas cuando sale a trabajar, escucha que declamo a Shakespeare en voz alta, y me grita desde fuera “¡vecino buenos días!” y yo le respondo con voz solemne que guarde silencio, que el Rey Lear está a punto de entrar en la sala.

Traduction temporaire :
Il semble apaisé bien qu'il froisse du papier à bulles entre ses mains en les éclatant une après l'autre. Faites quelque chose, docteur, faites quelque chose. Ma vue ne se fatigue plus, mais j'ai des cernes énormes. Mon voisin affirme que lorsqu'il part au travail le matin, il m'entend déclamer du Shakespeare à voix haute et me lance en passant : « Bonjour, voisin ! ». Je lui réponds d'un ton solennel qu'il se taise car le Roi Lear est sur le point d'entrer dans la salle.

lundi 15 juin 2015

Projet Aurélie O 12 – titre + phrases 1-4

Madeleine García  Gómez (Cuba)

LA SEÑORA Y EL JOVEN


La señora llega a la estación, pintada de azul, similar al color de la tarde. Es uno de esos días tranquilos, en que no se oyen muchas voces humanas ni sonidos extraños. El vestido rojo y negro deja ver la elegancia del talle. Las botas adornan sus largas piernas, haciendo juego con el vestido. Se puede ver que la mujer es rica, por la ropa y los ademanes.

Traduction temporaire :

Madeleine García Gómez (Cuba) 

La femme et le jeune homme


La femme arrive à la gare, maquillée d'un bleu semblable à la couleur de l’après-midi. C’est l’une de ces journées tranquilles, où l’on n’entend guère de voix humaines ou de sons étranges. Sa robe rouge et noir laisse entrevoir l’élégance de sa taille. Des bottes ornent ses longues jambes et sont assorties à sa robe. À en juger par ses vêtements et ses manières, on devine que la femme est riche.

samedi 13 juin 2015

Projet Nathalie 4 – phrases 53-62

El Moreno se sigue de frente unos pasos. Al ver de cerca el arma del Moreno, lanza un chillido pero vuelve a la carrera. Cruza la calle y sigue corriendo. Distingue una torre de la Catedral. Tropieza. Cae de rodillas. Se escucha un crujido. Trata de levantarse inútilmente. Se derrumba boca arriba. Mira el cielo.

Traduction temporaire :
Le Basané le poursuit activement à quelques pas seulement. En voyant son arme de si près, il lance un cri, mais reprend immédiatement sa course. Il traverse la rue et continue de courir. Il aperçoit une tour de la Cathédrale. Il trébuche. Il tombe sur les genoux. On entend un craquement. Il essaie de se relever, en vain. Il s'effondre sur le dos. Il regarde le ciel.

vendredi 12 juin 2015

Projet Chloé 11 – phrases 54-56

Sonreí al recordar que mi secretaria sabía que decir cuando mi esposa llamara y preguntara por mí, mis hijos no llaman así que preocuparme por ellos era lo de menos. Fui a encontrarme con esa mujer que mantiene mi cabeza caliente cada vez que escucho su voz por teléfono y ella al darse la vuelta me sonrió.
— ¿Nos vamos, Lucía?

Traduction temporaire :
J'ai ri en me rappelant que ma secrétaire savait quoi répondre quand mon épouse appelait et posait des questions à mon sujet. Mes enfants n'appelant pas, me soucier d'eux était la moindre des choses. Je suis allé retrouver la femme qui me donne chaud à la tête chaque fois que j'entends sa voix au téléphone, et en se retournant, elle m'a souri. 

— On y va, Lucía ?

Projet Noemi 4 – phrases 135-136

***


Apenas termina la jornada laboral el Contador y la Secretaria, que no hablan nada en la oficina, se marchan con rapidez y se dirigen a su punto de reunión: la playa. Envueltos por la brisa se ponen sus respectivos disfraces (el Contador, el de Dinosaurio; la Secretaria, el de Galleta) y, abrazados, contemplan cómo el sol se esconde en el océano.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Émilie 8 – phrases 188-189

La singularidad de la situación, lo enorme del fenómeno, y sin duda también el regocijo de haberme salvado, único entre todos, cohibían mi dolor reemplazándolo por una curiosidad sombría. El arco de mi zaguán había quedado en pie y asiéndome de las adarajas pude llegar hasta su ápice.

Traduction temporaire :
La singularité de la situation, l’énormité du phénomène, et aussi, très certainement, la joie d’être le seul survivant, modéraient ma douleur, la remplaçant par une curiosité sombre. L’arc de mon vestibule était resté debout et, en m’accrochant aux pierres saillantes, j’atteignis le sommet.

Projet Sabrina 3 – phrases 91-92

Y así, otra vez me dejé llevar por el encantamiento y el disfrute de lo imaginado, abriendo brechas en la inconsistencia de aquel despacho, ennobleciéndolo hasta hacerle sudar su material ambición e hipocresía. Entonces se diluyeron las imágenes aplastadas bajo el peso de la mano del padre, que volvió a meterme en mi celda mientras el niño se retiraba protestando.

Traduction temporaire :
Je me laissai donc encore porter par l'enchantement ; je me délectai de ce que le petit imaginait, ouvrant des brèches dans l'inconsistance de ce bureau, l'anoblissant jusqu'à lui faire suer son ambition et son hypocrisie grossières. Les images se diluèrent alors, écrasées sous le poids de la main de son père, qui me remit dans ma cellule tandis que l'enfant se retirait en protestant.

Projet Élodie 10 – phrases 69-74

Nunca había estado con la boca tan pegada a su nuca. Y Micaela besó a mi gata, besó su ronroneo. Mis pechos pegados a su espalda. Mi pubis bajo aquellos hoyuelos lumbares. Mis manos que corrían hacia sus pezones. Y Micaela impávida. Quizá debería haber dejado las manos quietas.

Traduction temporaire :
Je n'avais jamais eu ma bouche aussi collée à sa nuque. Et Micaela embrassa ma chatte, embrassa ses ronronnements. Mes seins collés à son dos. Mon pubis sous ces fossettes lombaires. Mes mains qui couraient vers ses mamelons. Et Micaela, impassible. J'aurais peut-être dû laisser mes mains tranquilles.

Projet Marjorie / Margot – phrases 39-42

No obstante, algo le escocía dentro de la boca del estómago, como una gota ácida y corrosiva. Que en apenas media hora el nuevo modelo de su unicelular se hubiese vuelto viejo, eso ya le parecía casi desconcertante. Pensó en el dinero gastado. Por eso, para calmar sus frustraciones, llamó con rapidez a su novia de esa semana, quien le dijo que acudiera a su apartamento en doce minutos o no podrían verse hasta la semana siguiente.

Traduction temporaire :
Cependant, quelque chose dans son estomac le brûlait, comme une goutte acide corrosive. Qu'en à peine une demi-heure le nouveau modèle de son unicellulaire soit devenu vieux lui semblait déjà presque déconcertant en soi. Il pensa à l'argent dépensé. Pour calmer ses frustrations, il appela rapidement sa copine de la semaine, qui lui avait dit de venir à son appartement d'ici douze minutes ou alors qu'ils ne pourraient pas se voir avant la semaine suivante.

Projet Chloé T 2 – phrases 40-42

El conflicto no puede omitirlo, ya sabe que para nosotros es imprescindible- tiró el algodón manchado de sangre al cesto de la basura -casi estamos terminando. Incluya tres técnicas y algún que otro párrafo donde establezca un juego con el lenguaje- llevó todos los instrumentos para el fregadero y se sacó los guantes -muy bien, ya puede retirar el brazo. Los resultados estarán dentro de veinte minutos.

Traduction temporaire :
Vous ne pouvez pas négliger le conflit, vous savez que pour nous, c'est indispensable. Il jeta le coton taché de sang à la poubelle. Nous avons presque terminé. Incluez-y donc trois ou quatre éléments et quelques paragraphes où vous construisez un jeu de mots. Il emporta tous les instruments jusqu'à l'évier et enleva ses gants. Très bien, vous pouvez retirer votre bras. Nous aurons les résultats d'ici vingt minutes.

jeudi 11 juin 2015

Projet Émilie 8 – phrases 184-187

Pero la ciudad ya no existía. Techos, puertas, gran cantidad de muros, todas las torres yacían en ruinas. El silencio era colosal, un verdadero silencio de catástrofe. Cinco o seis grandes humaredas empinaban aún sus penachos; y bajo el cielo que no se había enturbiado ni un momento, un cielo cuya crudeza azul certificaba indiferencias eternas, la pobre ciudad, mi pobre ciudad, muerta, muerta para siempre, hedía como un verdadero cadáver.

Traduction temporaire :
Mais la ville n’existait plus. Des toits, des portes, un grand nombre de murs, toutes les tours gisaient, en ruines. Le silence était colossal, un vrai silence de catastrophe. Cinq ou six gros nuages de fumée dressaient encore leur panache ; sous le ciel qui ne s’était pas troublé un seul instant, et dont le bleu cru témoignait d'indifférences éternelles, la pauvre ville, ma pauvre ville, morte, morte pour toujours, empestait comme un véritable cadavre.

Projet Nathalie 4 – phrases 46-52

Tiene que emplear una mano para sujetarlo. Una idea lo atraviesa como un relámpago. Puede ser que haya policías en el Zócalo. La esperanza le infunde ánimos. Quiere aumentar la velocidad pero las piernas no le responden. Siente una garra en la espalda. Se para en seco, agachándose.

Traduction temporaire :
Il doit se servir d'une main pour le tenir. Une idée lui traverse l'esprit tel un éclair : il est possible qu'il y ait des policiers sur la Place. L'espoir lui insuffle du courage. Il veut aller plus vite, mais ses jambes ne répondent pas. Il sent une main dans son dos. Il s'arrête net, en se baissant.

mercredi 10 juin 2015

Projet Elena 12 – phrases 86-96


 ―La escucho evocar su mitología y no puedo evitar preguntarme si estoy dormido o si estoy soñando. ¿Estoy soñando ahora? ¿Quién puede saberlo? Nos soñamos unos a otros todo el tiempo. Para algunas sectas del budismo no somos sino el sueño de una divinidad dormida. Entre nosotros, el buen obispo Berkeley afirmaba que Dios era quien nos soñaba. Tal vez tenía razón... ¡Qué tedioso ser un Dios así! Tener que soñar cada flor y cada mota de polvo y cada letra en cada alfabeto y cada pensamiento. ¡Debe estar exhausto el pobre Dios! Y en su caso, según me dice, para conseguir un planeta moribundo y prácticamente inhabitado, salvo por una única especie.

Traduction temporaire :

― À vous entendre évoquer votre mythologie, je ne peux m'empêcher de me demander si je dors ou si je rêve. Suis-je en train de rêver ? Qui peut le savoir ? Nous nous rêvons sans cesse les uns les autres. Pour certaines sectes bouddhistes, nous ne sommes que le rêve d'une divinité endormie. Chez nous, le bon évêque Berkeley affirmait que c'était Dieu qui nous rêvait. Peut-être avait-il raison… Un Dieu de cette sorte-là, quel ennui ! Avoir à rêver chaque fleur et, chaque particule de poussière et chaque lettre de l'alphabet ainsi que chaque pensée. Il doit être épuisé, ce pauvre Dieu ! Et dans votre cas, à vous en croire, pour n'obtenir qu'une planète moribonde et pratiquement inhabitée, si ce n'est par une espèce unique.

Projet Chloé T 2 – phrases 37-39


-Bien, extienda el brazo. Cierre los ojos y piense en una situación entre dos personajes. El enfermero extrajo una aguja de una pequeña caja y la colocó con cuidado en la jeringuilla, -escoja el contexto que mejor le parezca, quizás le duela un poco-, abrió una de las gavetas, tomó una vasija con alcohol y un pedazo de algodón, -esto arde- le dijo- pero solo al principio.

Traduction temporaire :
Bien, tendez votre bras. Fermez les yeux et pensez à une situation entre deux personnages. L'infirmier sortit une aiguille d'une petite boîte et la fixa soigneusement sur la seringue. Choisissez le contexte qui vous semble le meilleur, vous aurez peut-être un peu mal. Il ouvrit l'un des tiroirs, prit une bouteille d'alcool et un coton. Ça va brûler, dit-il, mais juste au début.

Projet Hélène 5 – phrases 21-25

Se había prometido ganar plata, mucha plata, tanta como pudiera, para, un día, poder volver. Volver. Alguna vez, cuando todo se hubiese calmado. Por ahora, cada vez que lo pensaba,  le era imposible imaginar ese regreso. Le era difícil hacer rimar en su cabeza la palabra volver y el sonido de sus pasos saliendo del aeropuerto Jorge Chávez de Lima.

Traduction temporaire :
Il s’était promis de gagner de l’argent, beaucoup d’argent, autant qu’il le pourrait pour, un jour, rentrer chez lui. Rentrer. Bientôt, quand tout ce serait calmé. Jusqu’alors, à chaque fois qu’il y pensait, il lui était impossible d’imaginer ce retour. Il n’arrivait pas à faire rimer dans sa tête le mot rentrer avec le son de ses pas sortant de l’aéroport Jorge Chávez de Lima.

Projet Manuel / Thomas – phrases 165-167

En ese momento, Roberto recordó las innumerables veces que su madre lo había sacado de la cama en mitad de la noche. Su padre se había quedado dormido en el sillón de su estudio, con la cabeza inclinada frente a la pantalla en blanco de la computadora y el vaso aún la mano. Entonces, entre sueños, el muchacho ayudaba a su madre a levantarlo y juntos lo llevaban a rastras hasta el dormitorio.

Traduction temporaire :
À cet instant, Roberto se rappela les innombrables fois où sa mère l'avait sorti de son lit en plein milieu de la nuit. Son père s'était endormi dans le fauteuil de son bureau, la tête inclinée face à l'écran vide de l'ordinateur et un verre encore à la main. Alors, entre deux rêves, le garçon aidait sa mère à le lever et tous deux le traînaient jusque dans sa chambre.

lundi 8 juin 2015

Projet Sonita 19 – phrases 48-55

El sacerdote siguió avanzando y justo al llegar junto a Horacio notó que las galletas se habían terminado.  Hijo, dijo con naturalidad, amablemente, ¿Qué milagro que estás por acá? Ya no habías venido. ¿Cómo está Jacinta? ¿Ya nació tu hijo? Perdóname que no he podido ir a verlos... Y luego mira: vienes después de tanto tiempo y ya no alcanzas galletas.

Traduction temporaire :
Le curé continua à avancer. Au moment où il arriva près d'Horacio, il remarqua qu'il n'avait plus de biscuits. Mon fils, dit-il doucement, avec gentillesse, c'est un miracle de te voir ici ! Tu avais disparu. Comment va Jacinta ? Ton fils est né ? Pardonne-moi, je n'ai pas pu aller vous rendre visite… Et bien, voilà, tu reviens après tout ce temps et il ne reste aucun biscuit pour toi.

Projet Émilie 8 – phrases 179-183

Las luces decrecieron y se apagaron. Entonces advertí que la cisterna empezaba a llenarse con el hedor del incendio. No quedaba otro remedio que salir; y luego, todo, todo era preferible a morir asfixiado como una alimaña en su cueva.
A duras penas conseguí alzar la tapa del sótano que los escombros del comedor cubrían...
...Por segunda vez había cesado la lluvia infernal. 

Traduction temporaire :

Les lumières diminuèrent jusqu’à s’éteindre. Je remarquai alors que la citerne commençait à s’emplir de la puanteur de l’incendie. Sortir était la seule solution ; ensuite, tout, absolument tout valait mieux que mourir asphyxié telle une bestiole dans sa tanière.
À grand-peine, je réussis à soulever la trappe de la cave recouverte des décombres de la salle à manger…
… Pour la seconde fois, la pluie infernale avait cessé.

samedi 6 juin 2015

Projet Marjorie / Margot – phrases 36-38

Se suponía que cosas así era posible que ocurrieran. Pero estaba decepcionado: el aparato que había comprado se alejaba poco a poco por el agujero sin fondo de lo obsoleto, y mañana sería ya casi una reliquia inservible. Renovar por alquiler los electrodomésticos, su coche, el sistema de limpieza o el acondicionado, eran aspectos habituales de su vida, elementos comunes que servían a la causa de su estabilidad y sus comodidades.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

vendredi 5 juin 2015

Projet Justine 4 – phrases 103-104

Pronto supimos que la continua falta de agua en la cisterna del edificio por culpa de la excesiva demanda no era lo único que exacerbaba los ánimos. Bastaba con que Gene Hackman, moribundo por culpa de tres balas, por fin se decidiera a confesar los nombres que desentrañarían el insondable misterio vivido durante dos horas junto a palomitas de maíz, para que el televisor nos mostrara su lado oscuro a causa del inoportuno corte de energía, maldita sea, carajo, trae las velas que dejé en la cocina.

Traduction temporaire :
Nous avons rapidement compris que le manque d'eau chronique dans la cuve de l'immeuble, conséquence d'une demande excessive, n'était pas la seule chose qui échauffait les esprits. Il suffisait que Gene Hackman, moribond après s'être pris trois balles, se décide enfin à avouer les noms qui permettraient de résoudre l’insondable mystère qui nous avait tenu en haleine deux heures durant alors que nous grignotions du pop-corn, pour que la télé s'éteigne à cause d'une satanée coupure de courant. Manquait plus que ça, putain ! Apporte les bougies que j'ai laissées à la cuisine.

Projet Émilie 8 – phrases 172-178

Continuamente oía derrumbes allá cerca. Había encendido dos lámparas que traje conmigo, para darme valor, pues la cisterna era asaz lóbrega. Hasta llegué a comer, bien que sin apetito, los restos de un pastel. En cambio bebí mucha agua. De repente mis lámparas empezaron a amortiguarse, y junto con eso el terror, el terror paralizante esta vez, me asaltó. Había gastado, sin prevenirlo, toda mi luz, pues no tenía sino aquellas lámparas. No advertí, al descender esa tarde, traerlas todas conmigo.

Traduction temporaire :
J’entendais sans cesse des éboulements aux alentours. J’avais allumé deux lampes emportées avec moi pour me donner du courage, car la citerne était plutôt lugubre. Je parvins même à manger, quoique sans appétit, les restes d’un gâteau. En revanche, je bus beaucoup d’eau. Soudain, mes lampes commencèrent à faiblir ; simultanément, la terreur, celle qui paralyse, m’envahit. Sans m’en apercevoir, j’avais épuisé toute ma lumière : je n’avais pas d'autre lampe. Je n’avais pas songé à toutes les prendre en descendant dans l'après-midi.

Projet Noemi 4 – phrases 128-134

Gra-gra-gracias –dijo el Contador.
La Secretaria se retiró en silencio. El Contador leyó con expectativa el primer documento. Trataba sobre algunas observaciones, muy minuciosas, relacionadas a los montos que ingresaron antes del cierre de caja. Desanimado tomó el otro papel y lo revisó con paciencia. Al finalizar una descarga trepidante lo empujó a un abismo sin gravedad. Quizá era el amor.

Traduction temporaire :
— Me–me–merci, bégaya le Comptable. 

La secrétaire se retira en silence. Plein d'espoir, le Comptable lut le premier document. Il portait sur des observations, très précises, en lien avec les sommes facturées avant la fermeture du compte. Découragé, il se saisit de l'autre papier et le vérifia avec patience. En le terminant, une décharge trépidante le fit basculer dans un abîme dépourvu de gravité. C'était peut-être l'amour.

Projet Nancy 4 – phrases 80-86

A la mañana siguiente Leo está muy temprano esperándome. Me dice que no leyó nada, que tomó el calmante, se fue a la cama y durmió placenteramente. Pero usted no contó con que sueño, doctor. Y ahora sueño que leo, sueño que paso páginas, que reviso el diccionario, que hago anotaciones en un cuaderno rojo como el suyo. Sueño que me despierto y que voy a comprar libros. También compro revistas. Lo raro es que los libros los compro en los quiscos y las revistas en las librerías.

Traduction temporaire :
Le lendemain matin, Leo m'attend de très bonne heure. Il affirme n'avoir rien lu, avoir avalé son calmant avant de se coucher et avoir bien dormi. Sauf que vous n'avez pas anticipé mes rêves, docteur. Maintenant, je rêve que je lis, que je tourne les pages, que je regarde dans le dictionnaire, que je prends des notes dans un cahier rouge comme le vôtre. Je rêve que je me réveille et que je vais acheter des livres. Et aussi des revues. Bizarrement, je trouve les livres dans les kiosques et les revues, dans les librairies.

Projet Nathalie 4 – phrases 42-45

Un dolor en la boca del estómago lo atenaza de pronto. Se esfuerza en mantener el paso, respirando ruidosamente por la boca, aferrándose a los pliegues de la vida. La borra de la panza se le va escurriendo, se le sale por las perneras. El pantalón comienza a caérsele, se le enreda en las piernas.

Traduction temporaire :
Tout à coup, une douleur au creux de l'estomac le tenaille. Il s'efforce de maintenir l'allure, respirant bruyamment par la bouche, s'accrochant aux plis de la vie. La bourre de son ventre glisse peu à peu, elle dépasse de son pantalon qui commence à tomber, ses jambes s'emmêlent.

Projet Chloé 11 – phrases 51-53

Vi la hora y rápidamente me limpié los labios con la servilleta de tela, tomé un poco de jugo y dejé los billetes sobre la mesa. Tenía que salir rápido, tenía una cita muy importante. Llegué a la puerta para colocarme los lentes de sol cuando la vi en la esquina, tan bella, tan hermosa con sus cabellos castaños largos y suaves.

Traduction temporaire :
J'ai vu l'heure et je me suis rapidement essuyé la bouche avec la serviette en tissu, j'ai bu un peu de jus de fruits et laissé les billets sur la table. Je devais vite m'en aller ; un rendez-vous très important m'attendait. Je suis arrivé à la porte et je m'apprêtais à mettre mes lunettes de soleil, quand je l'ai vue dans la rue, si belle, si jolie avec ses longs et doux cheveux châtains.

Projet Élodie 10 – phrases 67-68

Mi gata, atenta a todo, subió hasta nosotras y se tumbó en el borde de la cama como solía hacerlo en el sofá: la cabeza bajo el mentón de Micaela y el cuerpo hecho una bola junto a su escote. Una de aquellas manos blanquísimas y moteadas empezó a acariciarle el lomo y, justo cuando la gata empezaba a ronronear, hundí de nuevo mis labios en la melena de Micaela y mordisqueé algún cabello.

Traduction temporaire :
N'en perdant pas une miette, ma chatte monta jusqu'à nous et s'allongea sur le bord du lit, comme elle avait l'habitude de le faire sur le sofa : la tête sous le menton de Micaela et le corps recroquevillé en boule près de son décolleté. Une de ces mains très blanches et tachetées commença à lui caresser le dos et, juste au moment où la chatte commençait à ronronner, je plongeai de nouveau mes lèvres dans la chevelure de Micaela et lui mordillai les cheveux.

Projet Justine / Nadia / Élise – phrases 284-289


No se llenó de amuletos (como muchos creían), ni se chupó, ni vaciló siquiera por un instante. Una vez frente a la Zurda, según Arrieta, procedió con las viles maneras de un orangután. De un empujón la tiró al suelo, saltó encima de ella y con una garra le inmovilizó la cabeza sujetándola de los cabellos. La Zurda intentó defenderse: peleó, arañó y escupió. Fue en vano. El Pato precipitó sus labios sobre los sorprendidos labios de la Zurda: la besó.

Traduction temporaire :
Il ne se couvrit pas d'amulettes (comme beaucoup le croyaient), ne se soûla pas, et n'hésita pas un seul instant. Aux dires d'Arrieta, une fois face à la Gauchère, il adopta les manières grossières d'un orang-outang. Il la bouscula, elle se retrouva par terre et là, il lui sauta dessus et lui immobilisa la tête d'une main en l'attrapant par les cheveux. La Gauchère tenta de se défendre : elle se débattit, le griffa et lui cracha dessus. Peine perdue. Pat pressa ses lèvres sur les lèvres surprises de la Gauchère : il l'embrassa.

jeudi 4 juin 2015

Projet Andrés – phrases 43-44

A mí no se me podía caer ni una moneda y quedé duro, duro, en todos los sentidos de la palabra. Verónica volvió a murmurarme algo imposible al oído y con la misma mano que me estaba manoseando por debajo de la mesa se sacó la bombacha y me la guardó en un bolsillo del pantalón.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Hélène 5 – phrases 16-20

No había llegado a Los Ángeles para triunfar, como tal vez habría  intentado engañarse a sí mismo de haber llegado joven. Un cuarentón triunfa con dificultad en California, y menos si no sabe inglés, como era aún su caso en los días en que llegó. Ahora lo chapuceaba, es cierto, pero no como para intentar levantarse a una actriz de Hollywood. No, su acento no era un pasaporte para la gloria. Tampoco estaba allí para fracasar, todo lo contrario.

Traduction temporaire :
Il n’avait pas débarqué à Los Angeles pour triompher – comme il aurait sans doute essayé de faire, se mentant à lui-même, s’il était arrivé jeune. Un quarantenaire rencontre difficilement le succès en Californie, notamment s’il ne sait pas parler anglais – ce qui était encore son cas au moment où il était entré sur le territoire. Aujourd’hui, il le baragouine, oui, mais pas suffisamment pour avoir une chance d’accoster une actrice d'Hollywood. Son accent n’était résolument pas un passeport pour la gloire. Pour autant, il n’était pas là pour échouer, bien au contraire.

Projet Sabrina 3 – phrases 88-90

Impertérrita, asistí a su relato rememorando con ellos la estancia poblada de paisajes, personas y hechos surgidos de la fantasía del pequeño, tan reales que podían palparse con los cinco sentidos. Ante el desconcierto de los presentes, escuché la petición de una prueba que diera crédito a la narración. Y de este modo, volví a ver al niño, quien abrió la pesada puerta de la caja fuerte dispuesto a jugar nuevamente, pletórico de contento y tan entregado a mí que me resultaba imposible desobedecerle.

Traduction temporaire :
Imperturbable, j'écoutai son récit, me remémorant avec eux l'endroit peuplé de paysages, de personnes et d'événements tout droit sortis de l'imagination du petit ; ils étaient si réels qu'on pouvait les sentir avec ses cinq sens. Face à l'incrédulité de l'assistance, j'entendis l'un d'eux demander une preuve qui attesterait ses dires. C'est ainsi que je vis à nouveau l'enfant ouvrir la lourde porte du coffre-fort, prêt à rejouer la scène, exultant de joie ; il m'était si dévoué que je ne pouvais lui désobéir.

mercredi 3 juin 2015

Projet Éléonore / Johanna – phrases 157-162

“A tu mamá. ¿Se encuentra?”, dijo el hombre. Pero en ese tiempo su madre trabajaba por las tardes y sus hijos se quedaban en la casa sin otra compañía que ellos mismos. El hombre parecía triste. Hablaba susurrando y su voz era melodiosa. Mientras se acercaba a Julio, sacó un pañuelo blanco del bolsillo de su chaqueta y comenzó a secarse los lagrimones que le salían en grandes cantidades.

Traduction temporaire :
« Ta maman est là ? » demanda l'homme. Mais à cette époque-là, sa mère travaillait le soir et ses enfants restaient à la maison sans autre compagnie qu'eux-mêmes. L'homme paraissait triste. Il susurrait, sa voix était mélodieuse. Alors qu'il s'approchait de Julio, il sortit un mouchoir blanc de la poche de sa veste et commença à sécher ses grosses larmes qui coulaient à flots.

Projet Émilie 8 – phrases 169-171

No fue sino muy tarde, cuando al escuchar el derrumbe de un techo, se me ocurrió apuntalar la puerta del sótano. Hícelo así con su propia escalera y algunos barrotes de la estantería, devolviéndome aquella defensa alguna tranquilidad; no porque hubiera de salvarme, sino por la benéfica influencia de la acción. Cayendo a cada instante en modorras que entrecortaban funestas pesadillas, pasé las horas.

Traduction temporaire :
Ce n’est que très tard, lorsque j'entendis un toit s’effondrer, que j’eus l’idée d’étayer la porte de la cave, en me servant de l’escalier qui y menait et de quelques montants de l’étagère ; cette protection m’aida à recouvrer une certaine tranquillité, non parce qu’elle assurerait mon salut, mais parce que le simple fait d’agir avait une influence bénéfique. Je passai les heures suivantes à sombrer dans des phases de sommeil profond entrecoupées de funestes cauchemars.

Projet Bastien / Andrés – phrases 41-42

Me besó en la boca un rato largo, me manoseó por debajo de la mesa, y me habló al oído: me rogó que le sacara la bombacha ahí mismo. No fue un ruego, fue una orden: disimulá, hacé que se te cayó algo, y sacame la bombacha.

Traduction temporaire :
Elle m'embrassa un long moment, me tripota sous la table et me susurra quelque chose à l'oreille. Elle me supplia de lui enlever sa culotte ici même. Ce n'était pas une prière, mais un ordre : joue le jeu, fais comme si quelque chose à toi était tombé, et enlève-moi la culotte.

Chloé T 2 – phrases 30-36

‹‹Aquí el trabajo debe ser intenso›› pensó y mantuvo el dedo sobre la raya azul que conducía a la zona de pruebas.
-Lo siento mucho- dijo el enfermero- están agotados los tubos de ensayo. Hace un mes que hicimos la solicitud y aún no han llegado, pero no se preocupe, tenemos otra forma de hacerle los análisis. No tardaremos mucho, solo será un pinchacito. ¿Usted a qué se dedica, a la crítica o a la creación?
-A la creación.
- ¿Narrativa o poesía?
-Narrativa.

Traduction temporaire :
« Ici, le travail doit être intense », pensa-t-il. Il garda son doigt sur la ligne bleue qui conduisait au secteur des examens.
— Je suis vraiment désolé, dit l'infirmier, il n'y a plus de tubes à essai. Cela fait un mois que nous en avons demandé et il ne sont pas encore arrivés ; mais ne vous inquiétez pas, nous avons une autre solution pour vous faire vos analyses. Cela ne prendra pas longtemps, juste une petite piqûre. De quoi vous occupez-vous : de la critique ou de la création ?
— De la création.
— Fiction ou poésie ?

— Fiction.

mardi 2 juin 2015

La chanson du mardi – choisie par Elena

Fangoria - A quién le importa

Projet Élodie 10 – phrases 60-66

Y dos hoyuelos por debajo de la zona lumbar, uno sobre cada nalga. Para morder primero uno y luego el otro. Imposible contarlos, le dije. ¿Contar el qué? Tus granos de comino. Se rió con el símil ―esta vez no me molestó su risa― y, tumbándose de lado, me ofreció su espalda moteada. Entonces me desnudé. Lancé al aire la camiseta, los pantalones, las deportivas; la abracé por detrás, le mordí la nuca, empecé a mordisquear su cabello. 

Traduction temporaire :
Puis, on voyait deux fossettes sous la zone lombaire, une sur chaque fesse ; pour mordre d'abord l'une, ensuite l'autre. Impossible de les compter, lui dis-je. Compter quoi ? Tes grains de cumin. Elle rit comme tout à l'heure – cette fois, cela ne me dérangea pas – s'allongea sur le côté et m'offrit son dos tacheté. Alors, je me déshabillai. Je balançai ma chemise, mon pantalon, mes baskets ; je l'enlaçai par derrière, lui mordis la nuque et commençai à lui mordiller les cheveux.

Projet Caroline 2 – phrases 293-297

A través de la ventana abierta pudo oír el susurro de un viento lejano en la hojarasca. Miró afuera; todo rezumaba belleza bajo el Sol del atardecer, que ya acariciaba el horizonte, tiñendo de colores rosados todo el firmamento. Más abajo vio cómo continuaba en pie, tal como había hecho durante siglos, el hermoso ciprés blanco, proyectando su larga sombra sobre las aguas centelleantes del río Leto, el del olvido. Más allá, entre arbustos y matorrales, ya comenzaba a resultarle difícil distinguir parte del río Mnemósine, el de la memoria, de cuyas aguas —según creían los antiguos griegos— las almas de los muertos debían beber para no olvidar jamás.

FIN

Traduction temporaire :

Par la fenêtre ouverte, il entendit le susurrement d'une lointaine bourrasque dans les feuillages. Il regarda dehors. Tout resplendissait sous le Soleil couchant qui caressait déjà l'horizon, teintant de rose l'ensemble du firmament. Plus bas, il vit le beau cyprès blanc qui se dressait là depuis des siècles, projetant sa grande ombre sur les eaux scintillantes du Léthé, le fleuve de l'oubli. Au-delà, parmi les arbustes et les fourrés, il peinait déjà à distinguer une partie du Mnemosyne, le fleuve de la mémoire, dont, d'après les croyances des anciens Grecs, les âmes des morts devaient boire l'eau pour ne jamais oublier.

FIN

Projet Marine 5 – phrases 63-65

-Se murió porque tu abuelo echó veneno en las plantas, por las hormigas, y él se comió una hojita de helecho envenenada. Los bebés se llevan todo a la boca, cuando tengas uno fijate que no se acerque a las plantas.
La tristeza le llenaba los ojos y yo pensaba que la enfermedad era una bendición que la llevaba a regiones de su vida donde el dolor se aliviaba con solo confesarse.

Traduction temporaire :
— Il est mort parce que ton grand-père avait mis du poison dans les plantes, pour les fourmis ; il a mangé une petite feuille de fougère contaminée. Les bébés portent tout à leurs bouches. Quand tu en auras un, fais attention à ce qu'il ne s'approche pas des plantes.

La tristesse emplissait ses yeux et moi, je pensais que la maladie était une bénédiction qui l'emmenait vers des régions de sa vie dans lesquelles la douleur s'apaisait juste en se confessant.

Projet Nathalie 4 – phrases 37-41

Avanza jadeando por 5 de mayo. Sus exhalaciones son visibles, volutas blancas de miedo que se disuelven en la madrugada fría. Se despoja de la otra bota para correr mejor. En la esquina de Bolívar se vuelve a mirar a sus perseguidores. El Chibuto se ha rezagado pero el Moreno, ya sin gritar, se aproxima.

Traduction temporaire :
Haletant, il avance dans la 5 de mayo. Des exhalations sont visibles, volutes blanches de peur qui se dissolvent dans le froid du petit jour. Il ôte son autre botte pour mieux courir. Au coin de Bolívar, il se retourne pour regarder ses poursuivants. Barbu a pris du retard, mais le Basané, se rapproche, à présent sans crier.

lundi 1 juin 2015

Projet Morgane 13 – phrases 41-45

-Me parece mentira que estoy de regreso –dijo, cuando mi madre salió al paso y le dijo algo al soldado, quizás preguntando por mi padre. Juan tosió con dificultad, sacó un trapo de la camisa y secó los agrios sudores de agosto sobre la vitalidad pérdida.

-Tu marido está bien. Sigue luchando en el frente. Me dijo que te dijera que te quiere mucho, y que por las noches, antes de entregarte al sueño, hables con el niño de él, y le beses en su nombre.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Annelise 2 – phrases 199-209

El grito me distrae. Salgo, en la sala no está Claudette. Corro al cuarto de Celine. La puerta está abierta. Celine cuelga de una cuerda, se mueve un poco por el viento que entra desde la ventana. La madre está a un lado, desnuda, observa todo, el grito ha transformado al rostro en algo que no puedo describir.
¡Ahí está! ¡Ahí está! —señala hacia una pared desnuda.
¡Claudette! ¿Qué está viendo? —la tomo de los hombros, me observa y sonríe.
Estamos ahí todos, Didier, todos…
El cuerpo se desvanece en mis brazos.

Traduction temporaire :
Le cri me distrait. Je sors. Claudette n’est pas dans le salon. Je cours jusqu’à la chambre de Celine. La porte est ouverte. Celine est pendue à une corde, se balance légèrement à cause du vent qui entre par la fenêtre. Sa mère se trouve d’un côté, dévêtue, observe tout. Le cri a transformé son visage en quelque chose que je ne peux pas décrire.
— Il est là ! Il est là ! s'exclame-t-elle en montrant un mur nu.
— Claudette ! Qu’est-ce que vous voyez ?
Je la prends par les épaules, elle me fixe des yeux puis sourit.
— Nous sommes tous là, Didier, tous…

Son corps s'évanouit dans mes bras.

Projet Émilie 8 – phrase 168

Bajé a la cisterna, sin haber perdido hasta entonces mi presencia de ánimo, pero enteramente erizado con todo aquel horror; y al verme de pronto en esa obscuridad amiga, al amparo de la frescura, ante el silencio del agua subterránea, me acometió de pronto un miedo que no sentía -estoy seguro- desde cuarenta años atrás, el miedo infantil de una presencia enemiga y difusa; y me eché a llorar, a llorar como un loco, a llorar de miedo, allá en un rincón, sin rubor alguno.

Traduction temporaire :
Je descendis à la citerne, conservant ma présence d’esprit, bien que complètement hérissé par toute cette horreur ; au moment où je me retrouvai dans la fraicheur de cette obscurité amie, face au silence de l’eau souterraine, une peur que je n’avais indéniablement plus ressentie depuis quarante ans m’assaillit soudain : la peur enfantine d’une présence ennemie et diffuse ; je me mis à pleurer, à pleurer comme un fou, à pleurer de peur, là, dans un coin, sans honte aucune.

Projet Lorena 12 – texte entier

Sorania Rodríguez Rodríguez (Cuba)

Mejor en Silencio

Consigue ensartar la aguja y comienza a coser. Sin prisa la pasa de arriba a abajo, de abajo a arriba, atraviesa sus labios sin detenerse mientras una lágrima le corre por la mejilla.
Si uno de sus hermanos no quiere oír –piensa- y el otro no quiere ver, entonces ¿Por qué no coser y callar?

Traduction temporaire :


Sorania Rodríguez Rodríguez (Cuba)

« Mieux vaut en silence »

Elle réussit à enfiler l'aiguille et commence à coudre. Sans se presser, elle la passe de haut en bas, de bas en haut, en traversant sans cesse ses lèvres alors qu'une larme coule sur sa joue.