samedi 28 février 2015

Projet Hortense / Morgane – phrases 43-45

Dios premió a los reyes con el advenimiento de una niña tierna y linda como la flor más delicada del reino y tal acontecimiento fue celebrado con grandes festejos que duraron varios días. Los reyes pusieron a la niña el nombre de Selina, pero la gente la llamaba La Princesita. Mas, la felicidad que por ser tan bonita y buena dura muy poco, no fue una excepción en este hermoso reino.

Traduction temporaire :
Dieu récompensa les rois avec la naissance d'une fille tendre et aussi jolie que la fleur la plus délicate du royaume ; un événement célébré par de grandes festivités qui durèrent plusieurs jours. Les rois la baptisèrent Sélina, mais les gens l'appelaient la petite Princesse. Toutefois, la joie d'être si jolie et dévouée ne dure pas, et ce beau royaume ne fut pas une exception.

Projet Émilie 8 – phrases 25-30

En fin, aquello no había de impedirme almorzar, pues era el mediodía. Bajé al comedor atravesando el jardín, no sin cierto miedo de las chispas. Verdad es que el toldo, corrido para evitar el sol, me resguardaba... ¿Me resguardaba? Alcé los ojos; pero un toldo tiene tantos poros, que nada pude descubrir. En el comedor me esperaba un almuerzo admirable; pues mi afortunado celibato sabía dos cosas sobre todo: leer y comer.

Traduction temporaire :
Quoi qu'il en soit, cela ne devait pas m’empêcher de déjeuner pour autant, car il était midi. Je descendis à la salle à manger en traversant le jardin, non sans craindre les étincelles. Il est vrai que la marquise, tendue pour éviter le soleil, me protégeait… Me protégeait-elle vraiment ? Je levai les yeux ; mais une marquise est si perméable que je ne pus rien voir. Dans la salle à manger, un merveilleux déjeuner m’attendait ; en effet, mon heureux célibat m’avait appris à apprécier deux choses plus que tout : lire et manger.

Projet Nathalie 4 – phrases 9-17

La postiza barba blanca ondea en su nuca como una crin y el rigor del terciopelo rojo de su traje lo hace sudar copiosamente. Llega al Eje Central y lo atraviesa con decisión: Se lo permite el escaso tránsito de la una de la mañana. Siente cada vez más cerca los pasos de sus perseguidores y los gritos que el Moreno brama. Al llegar a 5 de mayo, tropieza. Pierde una bota. Sigue corriendo sin detenerse. El contacto con el suelo frío le hace pensar en la proximidad de la muerte. El pinche suelo.

Traduction temporaire :
Sa fausse barbe blanche flotte sur sa nuque, comme du crin, et la dureté du velours rouge de son costume le fait transpirer abondamment. Il arrive sur l'Axe Central et le traverse avec détermination : cela est possible parce qu'au petit matin, le trafic n'était pas dense.
Il sent les pas de ses poursuivants de plus en plus proches, de même que les cris que Moreno beugle pousse.

En arrivant sur 5 de mayo, il trébuche. Il perd une botte. Il continue de courir, sans s'arrêter. Le contact avec le sol froid lui fait penser à la proximité de la mort. Putain de sol !

Projet Émilie 8 – phrases 19-24

Extendí la mano; era, a no caber duda, un gránulo de cobre que tardó mucho en enfriarse. Por fortuna la brisa se levantaba, inclinando aquella lluvia singular hacia el lado opuesto de mi terraza. Las chispas eran harto ralas, además. Podía creerse por momentos que aquello había ya cesado. No cesaba. Uno que otro, eso sí, pero caían siempre los temibles gránulos.

Traduction temporaire :
Je tendis la main ; il s’agissait, sans l’ombre d’un doute, d’un granule de cuivre, qui tarda à refroidir. Par chance, la brise se levait, orientant cette pluie singulière vers le côté opposé de ma terrasse. En outre, les étincelles étaient passablement espacées. Par moments, on pouvait croire que cela avait cessé. Or, non. Les terribles granules ne tombaient que de temps à autre, certes, mais ils tombaient toujours.

Projet Noemi 4 – phrases 81-86

***

En la oficina, una tarde de cielo despejado, el Contador llamó a la secretaria del jefe para darle unos informes urgentes. Ella se acercó moviendo las caderas con armonía y el Contador encontró en esa forma de caminar varios detalles que le inquietaron la memoria. “¿Quién camina así?”, pensó. Como no se le ocurrió nada volvió a sus labores. Pero horas después, cuando estaba listo para retirarse, varias ideas se fusionaron en su cabeza. Había hallado la respuesta: ese caminar se parecía al de la Galleta.

Traduction temporaire :


***

Au bureau, lors d'un après-midi avec un ciel dégagé, le Comptable appela la secrétaire du patron pour lui transmettre des rapports urgents. Elle s'approcha en ondulant des hanches harmonieusement. Dans ce déhanchement, plusieurs détails interpellèrent la mémoire du Comptable.
« Qui marche comme ça, déjà ? », se demanda-t-il. Rien ne lui venant à l'esprit, il retourna à ses affaires. Mais, au bout de quelques heures, alors qu'il était sur le point de partir, de nombreuses idées se bousculèrent dans sa tête. Il avait trouvé la réponse : cette démarche ressemblait à celle du Biscuit.

Projet Justine / Joachim 3 – phrases 93-97

Quizás me llamen esta tarde o esta noche. Capaz llego a casa y el Lituano me dice: che, te llamaron de la embajada de Japón. Aunque el Lituano es muy colgado, nunca se acuerda de pasarme los mensajes. La marihuana lo está descerebrando. Cuando llegue a casa voy a dejar un par de cosas en claro, porque tampoco me gustó cómo se miraron el otro día cuando hablé de la reconstrucción del Japón.

Traduction temporaire :
Peut-être vont-ils m'appeler cet après-midi ou ce soir. Si ça se trouve quand je vais arriver à la maison, le Lituanien va me dire : au fait, mec, l'ambassade du Japon t'a appelé. Sauf que le Lituanien est tellement tête en l'air, qu'il oublie toujours de me passer les messages. La marijuana lui bouffe le cerveau. En rentrant, je vais mettre les choses au clair : les regards qu'ils ont échangé l'autre jour, quand j'ai évoqué la reconstruction du Japon, ne m'ont pas plu non plus.

Projet Justine 4 – phrases 3-7

Entonces el alivio, gracias a la ausencia del sello rojo. ¿Revisaste bien? Quizás lo tiene a la vuelta. Mi esposa es bien meticulosa, y mucho más si se trata de un sello de esa naturaleza, pero sí revisé bien, amor. Yo voy a ir a la junta porque mañana es mi día libre. La reunión iba a ser a las cinco y treinta, se ruega puntualidad, y pensé que por más temidas y dramáticas que fueran esas juntas, eran un mal necesario en un edificio como el nuestro. 

Traduction temporaire :
Je fus alors soulagé en remarquant l'absence du tampon rouge. Tu as bien vérifié ? Il est peut-être au dos. Ma femme est très méticuleuse, a fortiori s'agissant d'un tampon de ce genre. Mais oui, mon amour, j'ai bien vérifié. Vu que je ne travaille pas demain, je vais aller à cette réunion. Elle aurait lieu à cinq heures et demie – nous étions priés d'être ponctuels. Je pensai que pour craintes et dramatiques qu'elles étaient, ces réunions étaient un mal nécessaire dans un immeuble comme le nôtre.  

Projet Aurélie O 7 – texte entier

Eduardo E. Vardé (Argentine)

Superstición

–¡Te voy a romper la cara! –dicen al unísono. Se miran, se analizan, dan un paso a un lado, al otro, levantan la guardia. Hace rato se tienen ganas. Se les nota el mismo odio en los ojos. Una sola trompada rompe en mil pedazos la cara de uno y condena al otro a siete años de mala suerte.

Traduction temporaire :

Eduardo E. Vardé (Argentine)

Superstition

« Je vais te casser la gueule ! » s’exclament-ils à l’unisson. Ils se regardent, se dévisagent, font un pas d'un côté, de l’autre, et se mettent en garde. Cela fait un moment qu’ils ont une dent l’un contre l’autre. On peut voir la même haine dans leurs yeux. Un seul coup casserait la tête de l’un en mille morceaux et condamnerait l’autre à sept ans de malheur.

Projet Hadia / Kaina – phrases 17-18

No, jamás imaginé que sería el centro de semejantes engranajes oxidados, del mundo afectivo y psíquico de los seres humanos. ¡Cómo añoro la Edad de Oro!, allá lejos, cuando los amaneceres eran numerosas ediciones de cómics; en la que mis hazañas eran acariciadas por sus dedos, que en momentos de éxtasis, se detenían para darme un espacio en su imaginación.

Traduction temporaire :
Non, je n'aurais jamais imaginé que je serais le centre de tels engrenages oxydés du monde affectif et psychique des êtres humains. Comme j'ai la nostalgie de l'Age d'Or ! Au loin, là-bas, lorsque les levers du jour étaient de nombreuses éditions de bandes dessinées ; mes exploits y étaient effleurés par leurs doigts, qui, en ces moments d'extase, s'arrêtaient pour m'offrir un espace dans leur imagination.

Projet Émilie 8 – phrases 13-18

Debo confesar que al comprobarlo, experimenté un vago terror. Exploré el cielo en una ansiosa ojeada. Persistía la limpidez. ¿De dónde venía aquel extraño granizo? ¿Aquel cobre? ¿Era cobre?... Acababa de caer una chispa en mi terraza, a pocos pasos.

Traduction temporaire :
Je dois avouer qu’en en constatant la récurrence, j’éprouvai une vague terreur. J’explorai les cieux d’un coup d’œil anxieux. La limpidité persistait. D’où provenait cette étrange grêle ? Ce cuivre ? Était-ce bien du cuivre, d'ailleurs ?... Une étincelle venait de tomber sur ma terrasse, à quelques pas.

Projet Déborah / Julie – phrases 71-76

Por ahora éramos uno de los pocos huéspedes, un bicho raro dentro de un pequeño y exclusivo grupo de aristócratas hedonistas invitados especialmente para la marcha blanca. Conejillos de indias, diríamos más tarde. Descendimos primero sobre Isla Inocencia, la más pequeña de las islas. La nuestra. Nuestro padre y su enamorada continuarían camino hacia Isla Deseo, donde les esperaba toda una semana de exóticos placeres. Sólo para adultos.

Traduction temporaire :
Pour l'instant, nous faisions partie des rares clients, de drôles d'oiseaux dans un petit groupe exclusif d'aristocrates hédonistes, invités spécialement pour la marche blanche. Des cobayes, dirions-nous plus tard. Nous descendions d'abord sur la plus petite Île : Inociencia. La nôtre. Notre père et son amoureuse, eux, continuaient jusqu'à l'Île Deseo, où toute une semaine de plaisirs exotiques les attendait. Uniquement pour les adultes.

Projet André / Bénédicte – phrase 21


Tomé nota: El Capitán Ernst Röhm, jefe máximo de las SA, (tropas de asalto del partido Nacionalsocialista), vino con el encargo de formar y edificar las bases del Colegio Militar, así como también con el encargo de formar y educar a las tropas de élite del ejército boliviano en el duro arte de la guerra sin misericordia.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Jordane / Juliette – phrases 78-81

El hombre se sirvió un vaso de agua y lo bebió de un golpe. Luego dejó el vaso en el filo de la mesa sin darse cuenta que al menor movimiento podría caerse. Onel se quedó parado con las manos en los bolsillos mirando la puerta por donde entraba el ruido.
No es posible —dijo el hombre.

Traduction temporaire :
L’homme se servit un verre d’eau et le but d'un trait. Ensuite, il posa le verre sur le bord de la table, sans se rendre compte qu'il pourrait tomber au moindre mouvement. Onel resta figé, les mains dans les poches, le regard sur la porte par où le bruit entrait.
— Ce n’est pas possible, dit l’homme. 

Projet Hortense / Morgane – phrases 38-42

Orión era regentado por un hombre sabio, generoso y justo llamado Onán. Su esposa Ariana, la reina, era muy buena con sus súbditos y ayudaba al rey a cuidar de ellos. Ambos amaban extremadamente a su pueblo y cada día trabajaban arduamente para que la gente viviera siempre dichosa. Construyeron cómodas viviendas, lindas escuelas, buenos hospitales, amplios parques y bellísimas iglesias. Los alimentos eran abundantes y en general, todos estaban muy felices gracias a la benevolencia de sus soberanos, a quienes profesaban un amor sin límites.

Traduction temporaire :
Orión était dirigé par un homme sage, généreux et qu'on appelait juste Onán. Ariana, sa femme, la reine, était bonne avec ses sujets et aidait le roi à prendre soin d'eux. Ils aimaient beaucoup leur peuple et ils travaillaient chaque jour avec ardeur pour que les gens vécussent toujours heureux. Ils construisirent de confortables logements, de jolies écoles, de bons hôpitaux, de grands parcs et de magnifiques églises. La nourriture était abondante et en général, tous étaient très contents grâce à la bienveillance de leurs souverains, auxquels ils vouaient un amour sans limites.

vendredi 27 février 2015

Projet Éléonore / Johanna – phrases 52-55

Por ese motivo la niña no tiene otra opción que resignarse a juntar las escasas y diminutas hojas y ramas para simular que es comida de verdad. Ella, no obstante, lo sabe claramente: sabe que eso no es comida de verdad, que es purito cuento suyo y que todo es de mentira. Así que Julio se equivoca: ella no es burra, por supuesto que no. Más bien, el es él burro por no darse cuenta de que sólo está jugando.

Traduction temporaire :
Pour cette raison, la petite n'a pas d'autre option que de consentir à assembler les rares et minuscules feuilles avec des branches pour faire comme si c'était de la vraie nourriture. Cependant, elle le sait bien que ce n'est pas de la vraie nourriture, mais pure invention de sa part et que tout est faux. Ainsi donc, Julio se trompe : elle n'est pas une bourrique, bien sûr que non. C’est plutôt lui, l'âne, de ne pas s'être rendu compte qu'elle était juste en train de jouer.

Projet Justine / Joachim 3 – phrases 90-92

Mucha buena suerte. Quizás en algún momento me llamen. Quizás sólo me dijeron eso porque el animal estaba ahí, y a la japonesa no le daba para decirme que sí a mí, y que no a él. Son muy ubicados los japoneses, no les gusta hacer sentir mal a la gente, ni siquiera a los animales.

Traduction temporaire :
Beaucoup de chance. Peut-être vont-ils m'appeler à un moment ou à un autre. Peut-être m'ont-ils dit ça juste parce que l'autre bourrin était là et que la Japonaise n'avait pas le cœur de me dire oui à moi, et non à lui. Les Japonais sont très accommodants, ils n'aiment pas que les gens se sentent mal à l'aise, les bourrins compris.

Projet Émilie 8 – phrases 8-12

Casualmente lo había advertido, mirando hacia el horizonte en un momento de abstracción. Primero creí en una ilusión óptica formada por mi miopía. Tuve que esperar largo rato para ver caer otra chispa, pues la luz solar anegábalas bastante; pero el cobre ardía de tal modo, que se destacaban lo mismo. Una rapidísima vírgula de fuego, y el golpecito en la tierra. Así, a largos intervalos.

Traduction temporaire :
Je m’en étais aperçu par hasard, alors que je regardais vers l’horizon, dans un moment d’abstraction. Je crus d’abord à une illusion d’optique due à ma myopie. Il me fallut attendre longtemps avant de voir une autre étincelle, le soleil ayant tendance à les inonder de sa lumière ; mais le cuivre flambait de telle sorte qu’elles ressortaient malgré tout. Un petit trait de feu, extrêmement rapide, puis le coup sec sur la terre. Le même enchaînement, à de longs intervalles. 

Projet Odile 2 – phrases 21-29

Nada se mueve. Silencio. Se inquieta. Regresa a la casa y llama a Julia. Nadie responde. Llama a Cabrera y lo mismo. Llama a la madre al sobrino al cuñado a la amante al terapeuta al videoclub al servicio de lavandería. Agota el directorio. No consigue ni una sola voz. Julio leyó el párrafo. Tampoco le gustó.

Traduction temporaire :
Rien ne bouge. Silence. Il s’inquiète. Il rentre chez lui et téléphone à Julia. Personne ne répond. Il appelle Cabrera, même chose. Il appelle sa mère, son neveu, son beau-frère, sa maîtresse, son médecin, le vidéoclub, la laverie. Il arrive au bout du répertoire. Il n’obtient aucune réponse.  Julio lut le paragraphe. Il ne l’aima pas non plus.

Projet Fanny / Laura – phrases 36-39

No es que echase de menos a nadie, tampoco tenía nadie a quién recordar. Hacía tiempo, cuando era muy pequeña, que había aprendido a estar sola. Cada mañana se peinaba y maquillaba cuidadosamente para Josef. El insistía en que no lo necesitaba para nada, que estaba perfecta sin ningún potingue en la cara, pero para ella era como un ritual, una ofrenda sagrada a la Diosa Fortuna para asegurarse cada día la compañía del chico.

Traduction temporaire :
Non pas que quelqu'un lui manquait ; d'ailleurs, elle n'avait personne à qui penser. Il y avait longtemps, quand elle était encore toute petite, qu'elle avait appris à être seule. Chaque matin, elle se coiffait et se maquillait soigneusement pour Josef. Il insistait sur le fait qu'elle n'en avait pas besoin, qu'elle était parfaite sans se barbouiller le visage ; mais pour elle, c'était comme un rituel, une offrande sacrée à la Déesse de la Chance pour s'assurer quotidiennement de la compagnie du garçon. 

Question de lexique

Que signifie l'expression : « echar el hígado por la boca » ?

Projet Justine 4 – titre + phrases 1-2

Gustavo Rodríguez (Pérou)

Junta de vecinos

Cada tres meses es lo mismo, la bendita circular impresa en mimeógrafo resbalando bajo la puerta principal. La última vez fui yo quien la divisó al salir de la ducha, la toalla amarrada a la cintura y mi impaciencia chorreando en vez del agua, hasta que me agaché a recogerla y pude verla de cerca.

Traduction temporaire :

Gustavo Rodríguez (Pérou) 

Réunion de copropriété


Tous les trois mois, le même rituel : la fichue circulaire imprimée avec une polycopieuse, puis glissée sous la porte d'entrée. La dernière fois, c'est moi qui l'avais aperçue en sortant de la douche – la serviette nouée autour de la taille – et en lieu et place de l'eau, mon impatience ruisselait, jusqu'à ce que je me penche pour la ramasser et la regarde de près.

Projet Élodie 10 – phrases 32-34

Las noches en que mi amante dormía en casa eran diferentes. Nos besábamos con todo el cuerpo y nos penetrábamos mientras mi gata era una bola de pelo blanco sobre la mesilla, junto al cabecero, tan linda como el cuerpo blanquísimo y moteado de Micaela. Un cuerpo que no vi desnudo hasta hace varios viernes, un cuerpo que hacía lo mismo cada vez que me visitaba.

Traduction temporaire :
Les nuits où mon amante dormait à la maison étaient différentes. Nous nous embrassions avec tout notre corps et nous nous pénétrions alors que ma chatte était une boule de poils blancs sur la table de nuit, près de la tête de lit, aussi belle que le corps d'un blanc pur et tacheté de Micaela. Un corps que je n'avais pas vu nu jusqu'à il y a plusieurs vendredis, un corps qui faisait la même chose à chaque fois qu'il venait me voir.

Projet Agathe 5 – phrases 35-37

Damián buscó una mesa en la mitad del salón, contra la pared, y dijo que sin gente entrando y saliendo y sin ruidos de la cocina se iba a poder charlar con tranquilidad. Dijo charlar y recordé lo de la charla interesante, la evolución de la mujer, y tuve miedo. Miedo es un modo de decir porque lo que tenía era vergüenza. Trataba de memorizar aquello que había aprendido en los cursos pero sólo me acordaba de la tía Cuca y su frase predilecta: “En asuntos del corazón no hay experiencia que valga”.

Traduction temporaire :
Damián chercha une table au milieu de la salle, contre le mur, faisant remarquer qu'on pourrait ainsi bavarder tranquillement, sans des gens entrant et sortant sans cesse, sans les bruits de la cuisine. Il employa le mot « bavarder », et je me rappelai ce que Tamara m'avait expliqué sur les discussions intéressantes pour séduire un intellectuel et aussi sur l'évolution des femmes, et cela me fit peur. Enfin, peur, façon de parler, parce qu'en réalité, j'avais honte. J'essayais de mémoriser ce que j'avais appris pendant mes cours, mais je ne me souvenais que de tante Cuca et de sa phrase fétiche : « Concernant les histoires de cœur, il n'y a pas d'expérience qui vaille ».

Projet Manuel / Thomas – phrases 50-53

Unos instantes después miró hacia abajo y descubrió que su cuerpo se había elevado unos treinta centímetros por encima del muro. Pensó que se trataba de un espejismo y estiró la mano derecha y la pasó por debajo de su muslo para corroborar que era un efecto óptico. Sin embargo, su mano se encontró con el vacío. ¿Qué estaba sucediendo?

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Aurélie – phrases 36-39


Madame Quiñónez miraba por la ventana mientras pensaba a qué hora llegaría. Una ligera emoción le hacía temblar y con cada espasmo sonaban las monedas que tenía guardadas en el sostén. ¿Cómo la habían encontrado? Hace años se había resignado a no saber nunca más de su familia, pero resulta que ahora tenía un sobrino que se venía a vivir con ella y que le iba a decir «Madrina» en lugar de Madame.

Traduction temporaire :
Madame Quiñónez regardait par la fenêtre en se demandant à quelle heure il arriverait. Une légère émotion la faisait trembler et, à chaque spasme, les pièces de monnaie qu'elle gardait dans son soutien-gorge tintaient. Comment l'avait-il trouvée ? Cela faisait des années qu'elle s'était résignée à ne plus rien savoir de sa famille, et voilà que maintenant, elle avait un neveu qui venait vivre avec elle et qui allait l'appeler « Marraine » au lieu de Madame.

Projet Noemi 4 – phrases 76-80

Fue a los parques y los centros comerciales y los adultos lo confundieron con un espectáculo para niños. Se introdujo en las cantinas de mala muerte y tuvo que soportar las bromas pesadas de los parroquianos. Desesperado preguntó en la comisaría y luego de ser calificado de demente lo invitaron a salir. El desánimo lo venció con su peso de realidad. Concluyó que nunca más hallaría a la Galleta, la cual lo había alterado en lo profundo.

Traduction temporaire :
Il se rendit dans les parcs et les centres commerciaux où les adultes crurent qu'il faisait partie d'un spectacle pour enfants. Il se glissa dans les bars mal famés et dut supporter les blagues lourdes des clients. Désespéré, il alla se renseigner au commissariat, où, après avoir été pris pour un fou, on le pria de partir. Rattrapé par la réalité, il fut gagné par le découragement, arrivant à la conclusion que plus jamais il ne reverrait le Biscuit ; ce qui le troubla profondément.

Projet Sonita 18 – phrases 7-11

Una niñez que sí, había sido corta, como suele serlo cuando se nace en medio de la selva. Pero ahí estaban, quizá ninguno de los dos hubiera decidido estar ahí, en ese momento. Quizá ninguno de los dos hubiera deseado aquél encuentro. Seguramente que ninguno deseaba sentir la mirada del otro, penetrándolo, develándolo, viéndolo. Ninguno quería ver su reflejo en los ojos del otro.

Traduction temporaire :
Une enfance qui avait été courte, certes, comme c'est normalement le cas lorsqu'on naît au milieu de la jungle. Mais ils étaient là ; peut-être qu'aucun des deux n'avait choisi de s'y trouver, à ce moment précis. Peut-être qu'aucun des deux n'avait souhaité cette rencontre. Sans doute ni l'un ni l'autre ne désirait-il sentir le regard de l'autre, le pénétrant, le dévoilant, l'observant. Aucun ne voulait voir son reflet dans les yeux de l'autre.

Projet Chloé 11 – phrases 39-40

En el grupo, en nuestras conversaciones, no nos callamos nada y nos secreteo que había ganado la primera mano con un regalito verde al jefe de la comisión de licitación. Con ese dinero ese hombre podría darse la gran vida unos buenos años.

Traduction temporaire :
Entre nous, dans nos conversations, nous ne nous cachons rien. Il nous a par exemple confié qu'il avait gagné le premier tour de l'appel d'offres en donnant un paquet de billets verts au chef de la commission de licitation. Avec cet argent, cet homme pourrait vivre comme un roi quelques années.

jeudi 26 février 2015

Projet Émilie 8 – phrases 4-7

A eso de las once cayeron las primeras chispas. Una aquí, otra allá -partículas de cobre semejantes a las morcellas de un pábilo; partículas de cobre incandescente que daban en el suelo con un ruidecito de arena. El cielo seguía de igual limpidez; el rumor urbano no decrecía. Únicamente los pájaros de mi pajarera cesaron de cantar.

Traduction temporaire :
Vers onze heures, les premières étincelles commencèrent à tomber. Une ici, une autre là – particules de cuivre pareilles aux flammèches d’un lumignon ; particules de cuivre incandescent qui heurtaient le sol dans un léger crépitement de sable. Le ciel était toujours aussi limpide ; la rumeur de la ville ne faiblissait pas. Seuls les oiseaux de ma volière cessèrent de chanter.

Projet Annelise 2 – phrases 125-129

Bajo, cargo a Celine hasta la puerta. En el porche me habló la primera vez sobre esas cosas, la gente sin miembros, con ausencias, su fascinación. “Edipo debió ser el primero de todos, el maestro perfecto, loco. Yo no sé si me quitaría los ojos.” La cerveza descansa sobre su mano, lentamente se levanta hasta descansar sobre su boca.

Traduction temporaire :
Je descends, porte Celine jusqu'à l'entrée. Elle m'avait parlé de ces choses-là pour la première fois sous le porche, des gens démembrés, avec des absences, de sa fascination. « Œdipe a dû être le premier d'entre eux, le maître absolu, un fou. Moi, je ne sais pas si je me crèverais les yeux. » La bière attend dans sa main, se lève lentement jusqu'à reposer sur sa bouche.

Projet Marie / Laura – phrases 37-42

Sus labios intentan esconderse bajo los dientes, los muerde con fuerza. Se miran un momento sin saber qué decirse. Él separa un poco más las piernas y golpea uno de sus muslos con la palma abierta, invitándola a recostarse, a olvidar por un momento a las viejas, la comida, la muerte a su alrededor. Ella permanece acuclillada con las manos delante, entrelazadas. El estira una de las suyas y le roza un brazo. Finalmente se sienta ante él, apoyando su espalda contra el pecho del muchacho.

Traduction temporaire :
Ses lèvres tentent de se cacher sous ses dents, elle les mord avec force. Ils se regardent un moment, sans savoir quoi se dire. Il écarte un peu plus les jambes et tape l'une de ses cuisses de sa paume ouverte, l'invitant à s'installer, à oublier un instant les vieilles dames, la nourriture, la mort autour d'elle. Elle reste accroupie, les mains en avant, croisées. Il tend une des siennes et lui frôle un bras. Elle finit par s'asseoir devant lui, appuyant son dos contre le torse du garçon.

Projet Elsa 3 – phrases 26-28

Cuando llega el final me encuentro con los ojos, aún cerrados, inundados de lágrimas arrancando en una explosión de aplausos. Ahora, con la luz encendida, miro a mi improvisado maestro. Es un adonis.

Traduction temporaire :
Quand la fin arrive, mes yeux sont encore fermés, baignés de larmes et mes applaudissements éclatent telle une explosion. Maintenant, la lumière allumée, je regarde mon maître improvisé. C’est un adonis.

Projet Marjorie / Margot – phrase 18 A

Ante la pantalla plásmica, y mientras echaba algún que otro vistazo a los operarios en el jardín, Julio fue testigo de hechos que, a fuerza de repetirse, se habían hecho sumamente comunes o previsibles: la guerra de esa mañana en Asia había concluido de la misma forma brusca con la que había comenzado;

Traduction temporaire :
Devant l'écran plasma, et alors qu'il jetait un coup d'œil de temps en temps aux ouvriers dans le jardin, Julio fut témoin de faits qui, à force de se répéter, étaient devenus extrêmement communs et prévisibles : la guerre de ce matin, en Asie, s'était terminée aussi brusquement qu'elle avait commencé ; 

Projet Justine / Coralie – phrase 136

Yo tampoco creo ni me interesa la literatura de masas,  piensa la mujer mientras cierra el libro, piensa en la periodista, mira dormir a su esposo, piensa que él también podría estar muerto, piensa en una noche de sexo, piensa qué él, su esposo, podría ser un escritor, excéntrico, culto y despistado, de los que hay por ahí, entonces estaría muerto en su, cuarto, en su cama, a su lado, sangrando, mientras ella va a hacer una entrevista a un, joven escritor que habla de bombas,  policías y mujeres tuertas, esperando que el día sea, diferente.

Traduction temporaire :
Moi non plus, je ne crois pas en la littérature de masse, d'ailleurs, elle ne m'intéresse pas, se dit la femme tandis qu'elle referme le roman. Elle pense à la journaliste, regarde son mari dormir, songe que lui aussi pourrait être mort, pense à une nuit d'ébats sexuels, se dit que lui, son mari, pourrait être l'un de ces écrivains excentriques, cultivés et distraits des environs ; alors, il serait mort dans leur chambre, dans leur lit, à côté d'elle, se vidant de son sang, tandis qu'elle, elle va interviewer un jeune écrivain qui parle de bombes, de policiers et de femmes borgnes, en espérant que le jour sera différent.

Projet Sabrina 3 – phrases 75-76

Se inclinó ante mí calladamente y observó con atención el reflejo de su cara sobre mis pétalos. Deslumbrada como estaba por su presencia, sentí que mis hojas se extendían hasta alcanzarlo en un abrazo de fragancias y colores, del que él sólo podía apreciar el vestigio de su propio rostro reflejado en mis pétalos aumentando con rapidez su tamaño hasta englobar el niño verdadero y confundirse con su imagen.

Traduction temporaire :
Il se pencha sur moi en silence et observa attentivement le reflet de son visage sur mes pétales. J'étais si éblouie par sa présence que je sentis mes feuilles s'allonger, jusqu'à le saisir dans une étreinte de fragrances et de couleurs ; lui seul pouvait apprécier les vestiges de sa propre tête reflétée sur mes pétales, mon embrassement s'élargissant avec rapidité, jusqu'à englober le véritable enfant et se confondre avec son image.

mercredi 25 février 2015

Projet Noemi 4 – phrases 73-75

***

El Dinosaurio anduvo por todos los lugares que conocía tratando de ubicar a la Galleta. Fue por los caminos desiertos y silenciosos y sumó su tristeza a la del ambiente. Atravesó las aceras llenas evitando ser empujado por las mareas de personas que iban y venían sin ningún norte.

Traduction temporaire :

***

Le Dinosaure alla dans tous les endroits qu'il connaissait, s'efforçant de localiser le Biscuit. Il emprunta les chemins déserts et silencieux, ajoutant sa tristesse à celle de l'atmosphère. Il parcourut les trottoirs bondés, en évitant de se faire bousculer par la marée humaine qui allait et venait, sans but.

Projet Sonita 18 – phrases 5-6

Un encuentro de miradas muy similares: oscuras, vidriosas, cansadas; un par de miradas que en aquél instante destellaban resentimiento.
Ahí estaban, frente a frente, observándose, contemplándose, conociéndose después de haber compartido toda una niñez juntos.

Traduction temporaire :
Une rencontre de regards très similaires : foncés, vitreux, fatigués ; des regards qui, à cet instant-là, brillaient d'amertume. Les voilà, face à face, en train de s'observer, de se contempler, se reconnaissant après avoir partagé toute une enfance ensemble.

Projet Eleonore / Johanna – phrases 45-51

Su madre no le permite sacar alimentos de la despensa, ni siquiera quedarse con la malograda o con aquella que sobra en los platos después de cada comida. “Eso es para el perro”, le dice. “Además, ¿para qué la quieres tú, ah?”. Y a ella le da vergüenza contarle. No tiene confianza con su madre. Ella sólo escucha a Julio. A él sí le hace caso en todo.

Traduction temporaire :
Sa mère ne lui permet pas de sortir des aliments de la réserve, pas même de garder la nourriture périmée ou celle qui reste dans les assiettes après chaque repas. « Ça, c'est pour le chien », lui affirme-t-elle. « En plus, tu la veux pour faire quoi, hein ? » Elle a honte de le lui dire. Elle n'a pas confiance en sa mère. Elle écoute seulement Julio. Lui, elle prête attention à tout ce qui le concerne.

Projet Caroline 2 – phrases 212-214

»Uno cree que ha vivido mucho, pero ese tiempo nunca es demasiado largo cuando lo que persiste es la ilusión por conocer. La vida es una tremenda bufonada: lo más que se puede esperar de ella es un conocimiento limitado de uno mismo, que normalmente llega demasiado tarde, y un cúmulo de interminables pesadumbres. El secreto de la vida, de la inteligencia y de la conciencia, es un gran misterio, fuera incluso del alcance de los espíritus más elevados.

Traduction temporaire :
» On croit avoir vécu longtemps, alors qu'en réalité, ce n'est jamais trop long si l'engouement pour le savoir persiste. La vie est une immense farce. Le mieux qu'on puisse en attendre, c'est une connaissance limitée de soi-même, qui normalement arrive trop tard, et des ennuis à n'en plus finir. Le secret de la vie, de l'intelligence et de la conscience est un grand mystère hors de portée, même des esprits les plus éminents.

Projet Justine / Coralie – phrase 135

Al lector lo, que le interesa es que explote la bomba,  le interesa la sirena de los bomberos, los carros, que van y vienen, el número de muertos y heridos, ¡pero están locos esos muchachos!, a quién se le ocurre eso, ¡esto no es Bosnia!, le interesa saber por qué los personajes, dejaron la mochila con la bomba en el edificio de la mujer gritona, pero de forma general, no creo en la literatura de masas.

Traduction temporaire :
Ce qui intéresse le lecteur, c'est que la bombe explose, la sirène des pompiers les va-et-vient des véhicules, le nombre de morts et de blessés. Mais, ils sont fous, ces jeunes ! Qui a des idées pareilles ? Sérieux, on n'est pas en Bosnie, quoi ! Le lecteur veut savoir pourquoi les protagonistes ont laissé leur sac à dos avec la bombe dans l'immeuble de la femme qui crie, mais, globalement, non, je ne crois pas en la littérature de masse.

Projet Sarah 19 – phrases 33-34

Cuestión que el turquito de los Jarma dice que él salió afuera porque sintió la bulla que hacían las gallinas, y pensó que una comadreja estaba dándose una panzada con sus huevos. Salió con la escopeta, el hijo de los Jarma, viera qué atorrante, papá, salir con una escopeta por unos pocos huevos que pierde, y capaz que mata a una persona, pero ellos son así, qué se le va a hacer, parece que no se puede hacer nada con cómo son ellos, tienen el espíritu violento.

Traduction temporaire :
Toujours est-il que le vendeur de babioles des Jarma affirme être sorti parce qu'il a entendu le raffut des poules, pensant qu'une belette était en train de se remplir la panse avec leurs œufs. Il avait un fusil, le fils Jarma, voyez comme il est feignant, papa, prendre une arme pour quelques malheureux œufs qu'il pourrait perdre, prêt à tuer quelqu'un ; mais ces gens-là sont ainsi, que va-t-on y faire, il semblerait qu'on ne puisse pas les changer, ils sont de nature violente.

Projet Elena 11 – phrases 8-12

A partir de ese momento la memoria empieza a fallarme. Dicen que empecé a despotricar contra el dueño y me abalancé, con no muy buenas intenciones, sobre el gerente. Sólo recuerdo que Gabriel y Miguel, los tipos de seguridad, me lanzaron por una ventana. No hay muchas salidas laborales para un ángel caído, así que terminé como jardinero. Todas las tardes planeo mi venganza a la sombra de un manzano.

Traduction temporaire :
Par la suite, ma mémoire commença à flancher. On raconte que je m'étais mis à déblatérer contre le patron et qu'animé de bien mauvaises intentions, j'avais sauté sur le gérant. Moi, je me rappelle uniquement que Gabriel et Miguel, les types de la sécurité, m'avaient jeté par la fenêtre. Étant donné qu'il n'y a guère de débouchés pour un ange déchu, je finis jardinier. Tous les soirs, je prépare ma vengeance à l'ombre d'un pommier.

mardi 24 février 2015

La chanson du mardi – choisie par Elena

Zoé - Bésame mucho

Projet Hadia / Kaina – phrase 16


«No madre, no quiero estudiar, quiero ver al Caballero Glowfix; tiene súperpoderes que la profesora no tiene, además, no me pone de castigo; es el que protege el planeta de los archienemigos Dragones Vaporosos, comedores de doncellas, joyas y niños».

Traduction temporaire :
« Non maman, je veux pas aller à l'école, je veux voir le chevalier Glowfix ; il a des super-pouvoirs que la maîtresse, elle n’a pas. En plus, lui, il ne me punit pas ; c’est lui qui protège la planète des archi-ennemis Dragons Vaporeux, les mangeurs des jeunes filles, de bijoux et d’enfants ». 

Projet Nathalie 4 – phrases 5-8

Inexpresivo, parece concentrarse en la persecución. Pocos metros más adelante, el perseguido corre loco de pavor. Sus botas demasiado grandes y la borra de su panza artificial dificultan su carrera. Avanza sobre el suelo firme de la explanada del Palacio de Bellas Artes y es como si chapoteara por un terreno cenagoso.

Traduction temporaire :
Armé d'un tube d'acier, Chibuto court à côté de lui. Impavide, il semble se concentrer sur la poursuite. Quelques mètres devant, le pourchassé court, fou de panique. Ses bottes trop grandes et la mousse de sa panse artificielle entravent sa course. Il avance sur le sol ferme de l'esplanade du Palais des Beaux-Arts, pourtant, c'est comme s'il pataugeait dans un terrain bourbeux.

Projet Manuel / Thomas – phrases 46-49

Siguió la trayectoria, el rebote en el antepecho de la ventana y las vueltas que daba antes de estrellarse contra la acera. Lo raro era que no se oía el menor ruido. La lata brincaba como si fuese un globo, levemente, dos o tres veces, hasta que rodó debajo de un automóvil estacionado junto a la casa. Vagamente extasiado, Santiago sintió que su cuerpo se relajaba y se tornaba ligero, como si se despojara de una enorme carga.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet André / Bénédicte – phrases 19-20

Le entregué un libro de pasta dura, color café con letras doradas en su cubierta. Este es el libro clave para entender qué vino a hacer un nazi por estas tierras olvidadas y más en los años veinte, mencionó.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Hélène 4 – phrases 35-38


Otra línea, la línea epsilon, corro porque mi vida es un caos, y el correr me ofrece orden, organización, disciplina, el correr es como mi pastillita. Por último está la línea Psi, corro porque el correr plantea, oiga usted, estoy metido en un proyecto de vida, de magia, no me van a pagar nada, pero tal vez tendré que pagar y mucho supongo, este, me gustaba Houdini y me encantaba verlo bajo el agua, encerrado, encadenado, en el Hudson River, en la bahía de San Francisco, me gusta la magia y de alguna manera el correr puede plantearse como the last magic trick. Corro para desaparecer. Supongo que en un momento se pierde tanto que te esfumas, ¿no?

Traduction temporaire :
Une autre ligne, la ligne epsilon, je cours parce que ma vie est un chaos. Or, courir m’offre ordre, organisation, discipline ; courir, c’est comme une pilule miracle. Enfin, il y a la ligne psi, je cours parce que courir permet de réfléchir. Écoutez, j’ai un projet de vie, de magie, vous n’aurez rien à me payer ; moi, en revanche, sans doute devrai-je régler une grosse somme pour ça. J’aimais bien Houdini, j’adorais le voir sous l’eau, enfermé, enchaîné dans le fleuve Hudson, la baie de San Francisco. J’adore la magie, et d’une certaine manière courir peut être envisagé comme the last magic trick. Je cours pour disparaître. Je suppose qu’à un moment, on se perd au point de se volatiliser, non ?

lundi 23 février 2015

Projet Loïck 9 – phrases 15-18

Pensando tales tonterias, me dormi, oyendo siempre el mismo es­trépito y sin que el tren se detuviera. Una impresión de frescura me despertó. Senti en la cara como un golpe de agua fila. Al abrir los ojos vi el departamento solo; la porte­zuela de enfrente estaba cenada.

Traduction temporaire :
De telles sottises en tête, je me suis endormi, en entendant le même fracas, mais sans pour autant que le train s’arrête. Une impression de fraîcheur m'a réveillé. J'ai senti sur mon visage comme un jet d'eau. En ouvrant les yeux, j'ai juste vu le compartiment ; la petite porte en face était fermée.

Projet Simon / Pablo – phrases 27-33

El cuerpo estaba en el rojo, en la roja, al rojo. Vit olió el vino inmóvil. El aroma intenso y poderoso lo sacudió. Dirigió su mano derecha al reproductor para lograr focalizar la cuba más cercana, que súbitamente desplazó a todas las demás y tomó proporciones reales. Algo nervioso, volvió a reposar su mano sobre su bajo vientre. El gigantesco tonel estaba allí, a medio metro de su nariz. Vit sacudió el vino, lo agitó delicadamente y lo volvió a olfatear.

Traduction temporaire :
Le corps était dans le rouge, dans la rouge, au rouge. Immobile, Vit huma le vin. L’arôme intense et puissant le frappa. Il avança sa main droite vers la cartouche holographique pour pouvoir focaliser son regard sur le tonneau le plus proche, qui soudain se différencia de tous les autres et atteignit sa taille réelle. Quelque peu nerveux, il reposa sa main sur son bas-ventre. La gigantesque barrique était là, à cinquante centimètres de son nez. Vit secoua le vin, le remua doucement et le renifla encore une fois.

Question de lexique

Que signifie le terme : « scurrile » ?

Projet Justine / Coralie – phrases 132-134

La literatura de masas es un hecho que no se puede negar,  el lector se da cuenta de que, puede haber algo raro, se da cuenta de que está siendo manipulado y no la toma muy en serio,  pero depende del lector. Desgraciadamente en Cuba no tenemos como medir si una, obra funciona o no, si está siendo leída o no. Todo depende del tipo de lector.

Traduction temporaire :
La littérature de masse est un fait qu'on ne peut nier. Le lecteur se rend compte qu'il peut y avoir quelque chose de bizarre, il se rend compte qu'on est en train de le manipuler et ne prend pas ça très au sérieux – enfin, ça dépend du lecteur. Malheureusement, à Cuba, nous n'avons pas les moyens de juger si une œuvre marche ou non, si elle est lue ou pas. Tout dépend du type de lecteur.

Projet Aurélie O 6 – phrases 2-3

Cuando la Tara Bruja vio a la mariposa con sus hermosas y coloridas alas quedó fascinada, y aceptó, sin dudarlo por un momento, convertir las alas de la mariposa en oro a cambio de sus colores.
Así, la Mariposa le dio sus colores a la Tara Bruja y ésta convirtió sus alas en oro; pero cuando la Mariposa intentó volar, descubrió que sus nuevas alas de oro eran muy pesadas y que no podía cargar con ellas; pero esto no le importó, porque había obtenido lo que quería, así que la Mariposa pasó el resto de sus días allí, sin moverse, admirando y deslumbrándose con el brillante color dorado de sus nuevas alas de oro.

Traduction temporaire :
Quand la Sorcière Noire vit les belles ailes colorées du papillon, elle en resta bouche bée, et accepta sans hésiter de lui donner des ailes d’or contre ses couleurs.  Ainsi, le papillon céda-t-il ses couleurs à la Sorcière Noire, qui changea ses ailes en or. Quand le papillon essaya de voler, il se rendit compte que ses nouvelles ailes étaient très lourdes et qu’il ne pouvait plus les porter ; mais ça lui était égal puisqu’il avait obtenu ce qu’il voulait. Et donc, le papillon passa le reste de ses jours sans plus bouger, s’admirant et s’éblouissant grâce à la brillante couleur dorée de ses nouvelles ailes d’or.

Projet Noëllia – phrases 10-14

Es una operación pequeña. No hay por qué montar tanto escándalo —dice el capitán del cuerpo especial de basureros.
Sí, capitán —le contesta su suboficial, entre chasquidos de chicle, y sigue mirando al frente con una sonrisa enloquecida.
Estamos en la cabina del camión de recogida que atraviesa la ciudad. Arriba, sobre el techo, se arremolinan y desquician las sirenas.

Traduction temporaire :

— C’est une petite intervention. Il n’y a pas de quoi en faire toute une histoire, déclare le capitaine des forces spéciales des éboueurs.
— Oui, mon capitaine, lui répond son adjudant, entre deux mâchouillements de chewing-gum, regardant devant lui avec un sourire euphorique.
Nous sommes dans la cabine du camion de ramassage qui traverse la ville. Au-dessus, sur le toit, les sirènes tourbillonnent et s’affolent.

Projet Elena 11 – phrases 5-7

Éste se limitó a encogerse de hombros y a decirme que no era simple nepotismo, el chaval tenía potencial, y su plan del libre albedrio volvía más comercial mi proyecto de la salvación eterna. “Vamos –me dijo– contigo todos se salvan y no vas a negarme que eso es algo aburrido, pero con su idea, muchos de ellos van a perderse y no se sabe quiénes son hasta el último momento. Cómo que le añade un toque de suspenso”.

Traduction temporaire :
Il se contenta de hausser les épaules et de m'affirmer qu'il ne s'agissait pas de simple népotisme, le jeune homme avait du potentiel et sa proposition d'intégrer le libre arbitre rendait plus commercial mon projet d'offrir le salut éternel. « Tu vois, m'expliqua-t-il, avec toi, tout le monde serait sauvé, et ça, ne nie pas, c'est un peu barbant, alors qu'avec son idée à lui, beaucoup vont être éliminés et on ignore qui jusqu'à la dernière minute. Disons que ça ajoute une touche de suspense. »

Projet Julie S 3 – phrase 5

Tal vez, en su juventud, hubiese sido un hábil cazador de lepidópteros (o de gasterópodos), pensaba yo, o un consumado recolector de hongos, o quién sabe si un exquisito descubridor de palabras delicadas, con las que habría compuesto emotivos poemas que luego el tiempo habría ido borrando de las memorias y de las páginas amarillentas de algún cuaderno...

Traduction temporaire :
Dans sa jeunesse, il aurait peut-être été un habile chasseur de lépidoptères (ou de gastéropodes) – pensais-je – ou bien un cueilleur de champignons, ou peut-être, qui sait, un fin découvreur de mots délicats, avec lesquels il aurait composé d'émouvants poèmes que le temps aurait peu à peu effacé des esprits et des pages jaunies d'un cahier…

Projet Hélène 4 – phrases 33-34

Esa necesidad de desplazarse de forma asombrosa entre los elementos de la materialidad como un edificio, un árbol, un muro, una ventana, una señora. Una línea nueva, linea pi, corro porque me encanta el dolor, me encanta sufrir y afligirme castigo, al terminar de correr el cuerpo se encuentra muy adolorido, destruido, hecho mierda y eso me excita.

Traduction temporaire :
Ce besoin de se déplacer de façon bizarre entre les éléments de la matérialité, un bâtiment, un arbre, un mur, une fenêtre, une dame. Une nouvelle ligne, ligne pi : je cours parce que j’adore la douleur, j’adore souffrir et m’infliger des châtiments. Après la course, mon corps est très endolori, détruit, en miettes ; or, cela m’excite.

Projet Hélène / Chloé – phrases 123-130


Las olas en los pulmones, la alarma se dispara y vienen enfermeras corriendo. Señorita, usted tiene que salir del cuarto. Tubos y jeringas, un respirador, el sonido inconfundible… Sabes que él nunca te soltará cuando te dice que ya están muy adentro y que es mejor salir. Y sonríe mostrándote su dentadura perfecta. Su sonrisa es una invitación. No, papi, todavía falta mucho, vamos a dejar a todos atrás, vamos hasta los pescadores. Él te sostiene y siguen entrando hasta cruzar la línea donde nace la primera fila de olas.

Traduction temporaire :
Les vagues dans les poumons, l'alarme se déclenche et des infirmières arrivent en courant. Mademoiselle, vous devez sortir de la chambre. Des tubes et des seringues, un respirateur, le bruit caractéristique… Tu sais qu'il ne te lâchera jamais lorsqu'il te dit que vous êtes maintenant très au large et qu'il vaut mieux sortir. Et il sourit en te montrant sa dentition parfaite. Son sourire est une invitation. Non, papa, il reste encore beaucoup de chemin, laissons-les derrière nous, allons jusqu'aux pêcheurs. Il te tient et vous continuez à avancer, jusqu'à franchir la ligne où naît la première rangée de vagues.

Projet Léonie / Asnouna – phrases 9-13

El dobló ligeramente el periódico y lo puso sobre sus rodillas. Bostezó otra vez y sus ojos miraron casualmente un calendario que había en la pared: abril, 5, sábado. Cerró los ojos y se durmió en seguida. El periódico se fue escurriendo y cayó al suelo. Al encenderse la luz abrió los ojos.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Manuel / Thomas – phrases 43-45

Aspiró con fuerza y el olor del mar y de la noche se agolparon dentro de sus fosas nasales e inundaron sus pulmones. Un leve estremecimiento le recorrió la columna vertebral y su mano dejó escapar la lata de ginger ale. Abrió los ojos y vio cómo esta se precipitaba a la calle, en un caída que parecía eterna, como en una filmación con cámara lenta.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Elena 11 – titre + phrases 1-4

Kalton Harold Bruhl (Honduras)

EL PROYECTO

Cerré la puerta y dije: “¡Me voy de vacaciones!”. Realmente las necesitaba después de trabajar tanto tiempo en mi proyecto. No imaginaba, que al regresar, mi oficina estaría ocupada por el hijo del dueño de la empresa. Busqué a Pedro, el gerente, para pedirle explicaciones.

Traduction temporaire :

Kalton Harold Bruhl (Honduras)

Le projet

Je fermai la porte en disant : « Je pars en vacances ! » J'en avais vraiment besoin après avoir travaillé aussi longtemps sur mon projet. Je n'imaginai pas qu'à mon retour, je trouverais mon bureau occupé par le fils du patron de l'entreprise. Je cherchai Pedro, le gérant, pour lui demander des explications.

Projet Maïté 11 – phrases 13-14

Pero ella aún no se imagina el gran error que ha cometido al no cumplir mi deseo. Aunque lo sabrá pronto: cualquier noche de éstas, cuando pase a visitarla.

Traduction temporaire :
Sauf qu'elle n’imagine pas encore l’énorme erreur qu’elle a commise en ne respectant pas ma volonté. Même si elle le saura bientôt : quand, une nuit, je viendrai lui rendre visite. 

Projet Bastien / Andrés – phrases 24-25

Cuando miraba a Susanna Hoffs no podía ver a Verónica y cuando miraba a Verónica no podía ver a Susanna Hoffs. Se negaban una a otra, se eclipsaban, y esa mutua negación, ese doble eclipse se expresaba en detalles ínfimos, por ejemplo: que Susanna Hoffs usara el pelo revuelto y Verónica el pelo lacio o que Verónica luciera un anillo en la mano izquierda y Susanna Hoffs se adornara con aros, collares, brazaletes y pulseras como una joyería ambulante.

Traduction temporaire :
Quand je regardais Susanna Hoffs, je ne pouvais pas voir Verónica et quand je regardais Verónica, je ne pouvais pas voir Susanna Hoffs. Elles se refusaient l'une à l'autre, s'éclipsaient, et ce refus mutuel, cette double éclipse s'exprimait avec des détails infimes, par exemple : Susanna Hoffs avait les cheveux en bataille alors que Verónica les avait raides, ou Verónica portait une bague à la main gauche alors que Susanna Hoffs se parait d'anneaux, de colliers, et de bracelets, une vraie bijouterie ambulante.

Projet Sonita 18 – titre + phrases 1-4

Andrés Monroy (Mexique)

La mirada

La mirada. Esa mirada ajena, que devela cuestiones de nuestro ser que por nosotros mismos no alcanzaríamos a captar. Un encuentro de miradas es mucho más que un simple encuentro. Y aquél era un encuentro de miradas, un encuentro de miradas particular.

Traduction temporaire :


Andrés Monroy (Mexique) 

Le Regard

Le regard. Ce regard étranger qui dévoile des questions sur notre être que nous n'arriverions pas à saisir par nous-mêmes. Une rencontre de regards est bien plus qu'une simple rencontre. Et là, il s'agissait bel et bien d'une rencontre de regards, une rencontre spéciale de regards.

Projet Jennifer G 2 – texte entier

Eduardo E. Vardé (Argentine)

Zapping zone

A veces siento que mi vida es una serie de televisión. Y que Dios es un tipo peludo, barrigón y sudoroso, con olor etílico, sentado en el living de su casa sosteniendo el control remoto como si este fuera un arma. A veces no pasa nada, pero a veces temo que se aburra.

Traduction temporaire :


Eduardo E. Vardé (Argentine)

Zapping zone

Parfois, j'ai l'impression que ma vie est une série télévisée. Et que Dieu est un type velu, bedonnant et en sueur, sentant l'alcool éthylique, assis dans son living, la télécommande à la main, comme s'il s’agissait d'une arme. Parfois, il ne se passe rien, mais d'autres fois, j'ai bien peur qu'il s'ennuie.

samedi 21 février 2015

Projet Marjorie / Margot – phrases 15-17

Julio frunció algo el ceño, contrariado. Tras unas pocas reflexiones de rigor, decidió no atormentarse más de lo oportuno, y tuvo unos minutos escasos para pensar qué haría con ese dinero, y si el Consistorio iba a permitir extender su casa en otra dirección posible. Tragó dos pastillas casi de golpe, y mientras se sentaba para fumarse un turbo-cigarro, encendió su televisión de 50 pulgadas.

Traduction temporaire :
Julio fronça légèrement les sourcils, contrarié. Après le petit temps de réflexion de rigueur, il décida de ne pas se torturer plus que nécessaire, ne prit donc que quelques minutes pour penser à ce qu'il ferait de cet argent si le conseil municipal lui permettait d'agrandir sa maison d'un autre côté. Il avala deux cachets presque coup sur coup, alors qu'il s’asseyait pour se fumer une cigarette électronique, alluma sa télévision 50 pouces.

Projet Hortense / Morgane – phrases 36-37

En el aire, a la fragancia de las flores se unían las cadenciosas melodías de las aves que alborozadas amanecían cantando, mientras que los animalitos del bosque jugueteaban alegremente sin cesar y los inquietos peces que vivían en los lagos, se escapaban a los ríos a danzar, en un incansable ir y venir. En ese paraíso terrenal se erguía el bello Palacio de Cristal y un sinnúmero de pequeñas y hermosas ciudades que se esparcían por todos los rincones del reino.

Traduction temporaire :
Dans l'air, les mélodies cadencées des oiseaux qui, excités, se réveillaient en chantant, s'unissaient à la fragrance des fleurs, tandis que les petits animaux de la forêt jouaient joyeusement, sans s'arrêter, et qu'inquiets, les poissons vivant dans les lacs s'échappaient vers les rivières pour danser, en un infatigable va-et-vient. Au sein de ce paradis terrestre se dressait le beau Palace de Cristal et une infinité de jolies et petites villes qui s'éparpillaient dans tout le royaume.

Projet Margaux 13 – phrases 44-46

Sobre los fierros calcinados de una gran cama estaban pegados dos carbones con forma humana. Al parecer el fuego los sorprendió y no pudieron reaccionar de otra manera que dándose un último abrazo. Estaban desnudos, hombre y mujer, y sus rostros descubrían un horror intenso. Sus mandíbulas estaban tan abiertas que parecían desencajarse y las puntas de sus dedos estaban mutuamente hundidas en sus espaldas.

Traduction temporaire :
Sur un grand lit en fer calciné, deux blocs de charbon de forme humaine étaient collés l'un à l'autre. Visiblement surpris par le feu, leur seule réaction avait été de s’étreindre une dernière fois. Ils étaient nus, un homme et une femme, et leurs visages traduisaient une horreur intense. Leurs mâchoires étaient tellement ouvertes qu'elles semblaient se déboiter, et chacun avait planté ses ongles dans le dos de l'autre.

Projet Elena 10 – phrases 10-13

No tienes que escribir más —dijo, haciendo un esfuerzo.
Yo quise hablar, pero me detuvo con un gesto.
Lo he sabido desde el principio —continuó con un hilo de voz—, ahora, que voy a encontrarme con Phillipe, le contaré lo bueno que has sido conmigo.
Me sonrió con dulzura y luego cerró sus ojos para siempre.

Traduction temporaire :
— Tu n'as plus besoin de m'écrire, m'affirma-t-elle avec effort. Je voulus lui répondre, mais elle m'arrêta d'un geste. Je l'ai su dès le début, poursuit-elle avec un filet de voix. À présent, je vais retrouver Phillipe, je lui dirai combien tu as été bon avec moi.

Elle me sourit avec douceur, puis ferma les yeux pour toujours.

Projet Hadia / Kaina – phrase 15

Niños viéndome, peleándose con sus madres; las madres a su vez maldiciéndome, acusándome de que sus hijos ya no quieren comer por estar absortos frente a mis hazañas heroicas; niños demasiado influenciados por mí, maldiciendo a sus madres y a la escuela, mientras me ensordecen con sus gritos de:

Traduction temporaire :
Des enfants me voyant, se disputant avec leurs mères ; les mères me maudissant à leur tour, m’accusant de ce que leurs enfants ne veuillent plus manger, tant ils étaient absorbés par mes exploits héroïques ; des enfants trop influencés par moi, maudissant leurs mères et l’école, alors que moi, ils m’assourdissent avec leurs cris :

Projet Noëllia – phrases 8-9

En realidad, no hay ninguna urgencia, pero a los basureros de la Brigada Diógenes les gusta encontrar público cuando llegan a un piso tomado. Les gusta salir del camión de recogida, siempre a punto, recién encerado y abrillantado, incluso a esas horas de la noche, y bajo el círculo dorado de la BD alinearse en formación, y avanzar hacia el edificio como un escuadrón de astronautas que se dispone a salvar el planeta.

Traduction temporaire :
En réalité, il n'y a aucune urgence, mais les éboueurs de la Brigade Diogène aiment qu’il y ait du public quand ils arrivent à un appartement réquisitionné. Ils aiment sortir du camion de ramassage, toujours ponctuel, tout juste lustré et brillant, même à des heures pareilles, et se mettre en rang sous l’insigne doré de la BD, puis avancer vers le bâtiment, tel un escadron d’astronautes sur le point de sauver la planète.

Projet Odile 2 – phrases 16-20

No hay vehículos raudos ni peatones ni la tienda abierta ni el puesto de periódicos instalado ni el perpetuo movimiento de la fonda. Sólo el semáforo brinda la ilusión de movimiento con el juego de los colores que se alternan. Qué extraño, piensa, esto es como para una fotografía. Avanza hacia el crucero y lo inusual se vuelve insólito al tener un panorama más abierto. Nadie.

Traduction temporaire :
Il n’y a ni véhicules rapides, ni piétons, le magasin n’est pas ouvert, le kiosque à journaux n’est pas installé, il n’y a pas le perpétuel va-et-vient autour du restaurant. Seul le feu tricolore donne l’illusion de mouvement avec l’alternance de ses couleurs. Que c’est étrange ! pense-t-il, on dirait une photographie. Il avance vers le croisement et l’inhabituel devient insolite dans un panorama plus vaste. Personne.

Projet Sabrina 3 – phrases 73-74

No sé si fue el ardor de mi deseo o la voluntad del niño lo que aceleró el encuentro, lo cierto es que no habían pasado muchas horas cuando la puerta volvió a abrirse y su sombra primero, su imagen después, penetró en la estancia llenándola con su sonrisa y mi arrobamiento. Por un instante nos quedamos extasiados mirándonos recíprocamente, un instante que el recuerdo me devuelve distendido hasta el infinito con el aliento suspenso del asombro que descubre la mutua e irresistible atracción.

Traduction temporaire :
Je ne sais pas si ce qui accéléra la rencontre fut imputable à la force de mon désir ou la volonté de l'enfant ; toujours est-il qu'après quelques heures à peine, la porte se rouvrit et que son ombre d'abord, son image ensuite, pénétra dans la pièce, la remplissant de son sourire et de mon bonheur. Durant un instant, nous restâmes émerveillés, nous dévisageant réciproquement ; un instant que le souvenir me rend distendu à l'infini, tant l'étonnement qui découvre l'irrésistible attraction mutuelle me tenait en haleine.

Projet Elsa 3 – phrase 25

Cierro los ojos y le escucho: “Déjate llevar por lo que percibes y consiente que las emociones te penetren; disfruta; encuentra el alma de Butterfly, comparte su deseo, su amor, su dolor, su coraje…”

Traduction temporaire :
Je ferme les yeux et je l’écoute : « Laisse-toi porter par ce que tu perçois et consens à ce que les émotions te pénètrent ; savoure ; va à la rencontre de l’âme de Butterfly, partage son désir, son amour, sa douleur, son courage… »

vendredi 20 février 2015

Projet Simon / Pablo – phrases 23-26

Inclinó el copón y al colocarlo nuevamente en posición horizontal aparecieron diversas estrías en la pared de cristal. Lentas y anchas predecían un vino maduro y untuoso. Boadicea sería el nombre de la pelirroja, decidió; oleosa y aglicerada como este vino, en su justa medida. Las princesas rubias que le acompañaban podían constituir un buen assemblage pero nada más, sólo un vino de conversación, un Chardonnay tal vez.

Traduction temporaire :
Il inclina la coupe. Quand il la redressa à l'horizontal, diverses larmes apparurent sur la paroi de cristal. Lentes et larges, elles annonçaient un vin mûr et onctueux. Boadicea serait le nom de la rousse, décida-t-il ; oléiforme et aglicérée comme ce vin, dans un parfait équilibre. Les princesses blondes qui l’accompagnaient pouvaient constituer un bon assemblage, mais rien de plus, juste un vin de conversation, un Chardonnay peut-être. 

Projet Hortense / Morgane – phrase 35

Durante la primavera, flores multicolores que cubrían los campos, impregnaban el aire con deliciosas fragancias y los nevados dejaban escapar sus níveos penachos invernales, transformados en inquietas aguas que bajaban saltando por las quebradas, formando espumosas cascadas parecidas a lindas doncellas vestidas de novia.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Eleonore / Johanna – phrases 42-44

Ella se pregunta, ofuscada: ¿para qué existen, si no hacen nada y solo saben quedarse echadotes ahí los muy panchos, durmiendo de seguro? ¿Para qué? A la niña le gustaría jugar con comida de verdad.

Traduction temporaire :
Elle se demande, troublée : pourquoi est-ce qu'elles existent, puisqu'elles ne font rien et ne savent que rester là, nonchalantes, paresseuses et sûrement endormies ? Pourquoi ? La petite fille aimerait jouer avec de la vraie nourriture.

Projet Bastien / Andrés – phrases 19-23

¿Cuánto influyó la imagen de Susanna Hoffs en Verónica y cuánto la imagen de Verónica en Susanna Hoffs? Quisiera formular la pregunta en el orden exacto. En aquella época, yo no estaba dispuesto a reconocer que me gustaba una banda como The Bangles. Me daba vergüenza: vergüenza pública y vergüenza íntima. Susanna Hoffs y Verónica vivían en planetas de distintos sistemas solares, no había nada que las uniese, ni siquiera la evidente similitud física.

Traduction temporaire :
Quelle influence a eu l'image de Susanna Hoffs sur Verónica et quelle influence a eu l'image de Verónica sur Susanna Hoffs ? Je voudrais formuler la question dans le bon ordre. À cette époque-là, je n'étais pas prêt à reconnaître que j'aimais un groupe comme The Bangles. J'avais honte : honte publique et honte intime. Susanna Hoffs et Verónica vivaient sur des planètes qui appartenaient à des systèmes solaires différents, rien ne les unissait, pas même l'évidente ressemblance physique.

Projet Hélène / Chloé – phrases 118-124

Él no quiere hablar acerca de nada, ni siquiera se ha vuelto a colocar la dentadura postiza. Hace frío en esta tarde. Pasan más semanas, nuevas evaluaciones. Desfiles de enfermeras y de tubos llenos de sangre. Les dan un nombre, un diagnóstico, un decreto: neumonía intrahospitalaria. Un regalo del hospital, a cambio de sus dos piernas. El cielo grisáceo invita a ocultarse, a llorar, a no pensar y a quedarse estáticos, a acurrucarse bajo la frazada y aplastarse sobre el colchón. Procesos que demoran semanas y los médicos que siguen seccionando lo sano y lo enfermo.

Traduction temporaire :
Il ne veut parler de rien, il n’a même pas remis son dentier. L'après-midi est froide. Des semaines s’écoulent, avec de nouveaux examens. Un défilé d’infirmières et de tubes de sang. On lui donne un nom, un diagnostic, un décret : pneumonie nosocomiale. Un cadeau de l’hôpital, en échange de ses deux jambes. Le ciel grisâtre invite à se cacher, à pleurer, à ne pas penser et à rester statiques, à se blottir sous la couverture et à s’écraser sur le matelas. Des processus qui durent des semaines et les médecins, eux, continuent de sectionner des membres saints et malades.

Projet Manuel / Thomas – phrases 40-42

Santiago entrecerró los ojos y se dejó arrastrar por una oleada de levedad. A lo lejos reverberó un sonido grave, de frecuencia regular, como un contrabajo que tocara la misma nota una y otra vez. Santiago mantuvo los párpados cerrados y se imaginó que era el latido de la tierra.

Traduction temporaire :
Santiago plissa les yeux et se laissa emporter par une vague de légèreté. Au loin, un son grave résonna, sur une fréquence régulière, comme une contrebasse qui jouerait la même note encore et encore. Santiago garda ses paupières closes et s'imagina qu'il s'agissait du battement de la terre.

Projet Marine 5 – phrases 23-27

La situación era siempre repentina, aunque no inesperada. Algunas veces, mirando fijo el tazón de café con leche del desayuno, empezaba a rezar con voz de abeja y ya sabíamos que iba a salir despacito hacia el patio. -Ay padre! Me pesa el corazón! Me da mucha vergüenza, pero hay partes del cuerpo que… me pican, me hacen rosquillitas.

Traduction temporaire :

La situation était toujours soudaine, bien que pas inattendue. Parfois, en regardant fixement son bol de café au lait du petit déjeuner, elle se mettait à prier avec une voix d'abeille et nous savions qu'elle allait lentement se diriger vers la cour.
— Ah père ! J'ai le cœur lourd ! J'ai très honte, mais il y a des parties de mon corps qui… me piquent, qui me chatouillent.

Projet Noemi 4 – phrases 66-72

“Por suerte no me ha visto nadie. ¿O sí?”. De pronto se encontró en la boca de un pasaje y gracias al reflejo de un poste de luz logró ver una silueta llamativa. Cuidadosamente avanzó unos pasos y emergió una mujer (pues sus piernas finas así lo indicaban) disfrazada de galleta con relleno de fresa. El Dinosaurio se sorprendió: había alguien más con su afición. La Galleta, que llevaba un ángulo mordido, partió con prisa y se perdió entre las sombras. El Dinosaurio, con una mano (o más bien una garra) en el corazón, hizo un descubrimiento que le trastocó la existencia: la Galleta era maravillosa y debía encontrarla.

Traduction temporaire :
« Heureusement, personne ne m'a vu. Ou alors, si ? » Bientôt, il se retrouva à l'entrée d'un passage, et, grâce au reflet d'un poteau électrique, il parvint à voir une silhouette. Avec précaution, il avança de quelque pas et une femme apparut (au vu de ses jambes fines), déguisée en biscuit fourré à la fraise. Le Dinosaure fut surpris : il y avait quelqu'un d'autre avec la même addiction. Le Biscuit, dont un bout était croqué, partit prestement et se perdit dans l'ombre. Une main (ou plutôt une griffe) sur le cœur, le Dinosaure fit une découverte qui bouleversa son existence : le Biscuit était merveilleux et il lui fallait le retrouver.

jeudi 19 février 2015

Projet André / Bénédicte – phrases 14-18

“¿Y de qué trata su tesis?”, preguntó. “Del Capitán Ernst Röhm, Comandante de las SA”, respondí. “Ya veo”, dijo el profesor, “acompáñeme”. Seguí al profesor hasta un estante. Me pidió nuevamente, con gentiliza, que le alcanzará un libro de su autoría; mientras lo hacía, murmuró que Röhm era homosexual, eso seguro ya lo sabía.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Déborah / Julie – phrases 69-70

Un sitio que prometía a su encumbrada clientela un sinfín de placenteras y novedosas experiencias, algunas que eran el fruto de los últimos avances tecnológicos desarrollados por la compañía, y otras que eran de una naturaleza mucho más primitiva. La verdad es que por entonces el Archipiélago ni siquiera había sido inaugurado, el gran momento postergado como consecuencia de la última crisis económica.

Traduction temporaire :
Un endroit qui promettait à sa clientèle huppée une infinité d'expériences agréables et nouvelles ; fruit des dernières avancées technologiques développées par la compagnie, et d'autres, de nature beaucoup plus primitives. La vérité, c'est qu'à cet instant-là, l'Archipel n'avait même pas encore été inauguré, le grand moment ayant été repoussé à cause de la dernière crise économique en date.

mercredi 18 février 2015

Projet Hélène / Chloé – phrases 111-122

Cuando ves aquella ola formarse y crecer frente a ti, te asustas, entierras la cara en su pecho y sientes que se elevan como en un columpio para después bajar. Eso fue una ola, ¿ves que no pasa nada? No te vas a ahogar mientras estés conmigo. Te sacas las manos de la carita y volteas para ver cómo aquella ola rompe en la orilla. Otra vez. Y otra. Qué rara esa espuma, ya no es blanca sino amarillenta. Él metía la cabeza en el agua y la volvía a sacar. Tú le limpiabas el agua de los ojos. El sol brillaba para los dos ahí arriba. lo lejos, la gente se iba haciendo más y más pequeñita. Ya estaban en la zona de los que sabían nadar...

Traduction temporaire :
Quand tu vois cette vague se former et grossir face à toi, tu prends peur, tu enterres ton visage dans sa poitrine, sentant que vous vous élevez comme sur une balançoire pour ensuite descendre. Ça, c’était une vague, et tu vois qu’il ne se passe rien ? Avec moi, tu ne te noieras pas. Tu retires alors les mains de ton petit visage, et tu te retournes pour observer la vague s’écraser sur le bord. Encore une fois. Puis une autre. Qu’est-ce qu’elle est bizarre, cette écume, elle n’est plus blanche, mais jaunâtre. Lui, il plongeait la tête sous l’eau et la ressortait. Toi, tu lui essuyais les yeux. Tout en haut, le soleil brillait pour eux deux. Au loin, les gens devenaient de plus en plus petits. Le père et sa fille se trouvaient dans la zone de ceux qui savaient nager…

Projet Maïté 11 – phrase 12

Por ejemplo, no hay visita en la que no me refiera de forma minuciosa los excesos sexuales que perpetra con sus jóvenes y vigorosos amantes, a los que recluta en los sitios más indecentes y sufraga con mis suculentos ahorros.

Traduction temporaire :
Par exemple, pas une visite où elle n’évoque pas minutieusement les débordements sexuels auxquels elle se livre avec ses jeunes et vigoureux amants, qu’elle recrute dans les endroits les plus indécents et rémunère avec mes succulentes économies.

Projet Marjorie / Margot – phrase 15

Tenía doce horas para permitir el desalojo de la mitad de su edificio; no obstante, en su cuenta ya se había abonado una jugosa transferencia de seis mil eurolares para compensar las molestias ocasionadas.

Traduction temporaire :
Il avait douze heures pour procéder à l'évacuation de la moitié de son immeuble ; toutefois, on avait déjà crédité un virement conséquent de six mille euros sur son compte, afin de compenser la gêne occasionnée.

Projet Sabrina 3 – phrases 71-72

Pronto el silencio ganó las habitaciones contiguas apagando el sonido de los pasos y los murmullos que se alejaban cada vez más, y yo me quedé ansiosamente abandonada al claror de los rayos lunares que penetraban por las amplias ventanas. A medida que la noche transcurría aumentó mi ansiedad, convencida de que pronto llegaría a su fin mi amordazamiento, sólo bastaba que la mirada de aquel pequeño quitara el embozo que hasta ahora había ahogado mi garganta.

Traduction temporaire :
Bientôt, le silence gagna les pièces attenantes, étouffant le bruit des pas et des murmures qui s'éloignaient de plus en plus ; moi, je demeurai impatiente, abandonnée sous l'éclat des rayons lunaires qui pénétraient à travers les grandes fenêtres. À mesure que la nuit avançait, mon empressement grandit : j'étais convaincue que mon bâillonnement prendrait fin rapidement ; il suffisait que le regard de ce petit ôte le masque qui m'avait jusque-là étranglée.

Projet Ludivine / Élise – phrases 125-132

La mañana siguiente amaneció distinta, una mañana de sábado más clara y alegre que de costumbre. Roberto estaba ya en la puerta, vestido y muy bien peinado, cuando Pinó abrió la juguetería.
El coche ya no está. ¿Eso quiere decir…?
Pasa
—el juguetero le hizo un guiño cómplice.
¡Es increíble!
Allí estaban la casa de muñecas, los peluches, el tren, las piezas de construcción. 

Traduction temporaire :

Le jour qui s'était levé le lendemain était complètement différent, un samedi matin plus clair et joyeux que d'habitude. Roberto était déjà sur le seuil, habillé et très bien peigné, quand Pinó avait ouvert le magasin de jouets.
— La voiture n'est plus là. Cela veut dire… ?
— Entre.
Le marchand lui avait fait un clin d’œil complice.
— Incroyable !
Il y avait là, la maison de poupées, les peluches, le train, les pièces de construction.

Projet Juliette / Jordane – phrases 73-77

Otra vez el ruido extrañamente parecía entrar y salir de la casa. Súbitamente el hombre se puso a toser como si algo tratase de ahogarlo. Onel sin decirle nada miraba cómo se debatía el hombre con la tos. Sólo cuando el hombre se puso de pie, Onel estiró su brazo sobre el hombro del hombre, tal vez para que no cayera al suelo. Cuando dejó de toser el hombre, ninguno de los dos volvió a sentarse, quizá presintiendo una desgracia.

Traduction temporaire :
De nouveau, le bruit semblait étrangement entrer et sortir de la demeure. Soudain, l’homme se mit à tousser, comme si quelque chose essayait de l’étouffer. Sans rien lui dire, Onel le regardait se débattre avec sa toux. Au moment où l’homme se leva, Onel tendit le bras sur son épaule, sûrement pour qu’il ne tombe pas par terre. Quand l'autre cessa de tousser, ni l’un ni l’autre ne vint s’asseoir, sentant peut-être un malheur venir.

Projet Elena 10 – phrases 6-9

Desde entonces cada mes escribí una carta, agregando algunos francos en el sobre. La viuda no sabía leer, por lo que yo me encargaba de hacerlo. A veces reía con mis historias y a veces se limitaba a suspirar llena de orgullo; pero siempre, al despedirme, las lágrimas terminaban deslizándose por sus mejillas. Cuando enfermó gravemente, me llamó a su lado y me alargó una caja con el dinero y las cartas que le había entregado.

Traduction temporaire :
De ce jour, je lui écrivis une lettre chaque mois, glissant systématiquement quelques francs dans l'enveloppe. Vu que la veuve ne savait pas lire, je le faisais à sa place. Parfois, elle riait de mes histoires, d'autres fois, elle se contentait de soupirer, très fière ; mais au moment des adieux, les larmes finissaient toujours par couler sur ses joues. Lorsqu'elle tomba gravement malade, elle m'appela auprès d'elle et me tendit une boîte contenant l'argent et les lettres que je lui avait fait parvenir.

Projet Noëllia – phrases 5-7

El interior del cuartel se convierte en ese instante en un hormiguero febril. Los basureros, entre gritos de entusiasmo, se apresuran a cerrar sus escafandras con el cilindro de cristal que les protege de las infecciones, y se arrojan hasta la planta baja por la barra deslizante. A los pocos minutos, el camión de recogida traspasa el portón de las cocheras, haciendo sonar las sirenas al límite de su volumen por toda la ciudad.

Traduction temporaire :
À cet instant, l’intérieur devient une fourmilière fébrile. Au milieu des cris d'enthousiasme, les éboueurs se pressent de fermer leur scaphandre à l’aide du cylindre en verre qui les protège des infections, et se jettent au rez-de-chaussée par la rampe de descente. Quelques minutes après, le camion de ramassage traverse le portail des remises, faisant retentir les sirènes jusqu’à leur maximum sonore dans toute la ville.

Projet Bastien / Andrés – phrases 17-18

Si bien la canción estaba de moda y yo ya la había escuchado en la radio, no podía asociarla con ese video. Simplemente miraba un grupo de mujeres hermosas, tres mujeres hermosas (ahora sé sus nombres: Debbi Peterson, Vicki Peterson y Micki Steele) y una cuarta, la que más aparecía en cámara, que no sólo era hermosa, era hermosísima, era perfecta.

Traduction temporaire :
Bien que la chanson soit à la mode, et que je l'aie déjà écoutée à la radio, je n'arrivais pas l'associer à cette vidéo. Je voyais juste un groupe de belles femmes, trois belles femmes (maintenant, je connais leurs noms : Debbi Peterson, Vicki Peterson et Micki Steele) plus une quatrième, celle qui apparaissait le plus à la caméra, qui n'était pas seulement belle, mais extrêmement belle, parfaite.

mardi 17 février 2015

Projet Déborah / Julie – phrases 66-68

Nuestro destino era el Archipiélago de las Delicias, el último y más espectacular complejo turístico del Caribe, y también el más caro. Construidas por la propia Shimato-Domínguez, se trataba de un manojo de pequeñas islas artificiales que flotaban en algún lugar al este de Puerto Rico. Un lugar de playas cálidas y verde selva tropical. 

Traduction temporaire :

Notre destination était l'archipel de Las Delicias, le dernier et plus spectaculaire complexe touristique des Caraïbes, mais aussi le plus cher. Il s'agit d'un ensemble de petites îles artificielles qui flottaient quelque part, à l'est de Puerto Rico, construites par la Shimato-Domínguez elle-même. Un site de plages chaudes et de forêt verte et tropicale.

Projet Hélène 4 – phrases 29-32

El choro corre bien, está en su misma naturaleza, el choro es olímpico, pero el choro no solo corre para sobrevivir. Es decir, el choro no solo asalta, el choro salta, y salta mucho y salta bien. Desde grandes alturas, el choro se proyecta hacia el vacío y sobrevive. El choro inventó desde hace siglos lo que ahora se ha convertido en un deporte, el parkour, "parcours du combattant". 

Traduction temporaire :
Le voleur court bien, c’est dans sa nature, le voleur est olympique, mais le voleur ne court pas uniquement pour sa survie. Non, le voleur n’agresse pas seulement, le voleur saute, il saute beaucoup et bien. Depuis de grandes hauteurs, le voleur se projette dans le vide et s'en sort. Le voleur a inventé il y a des siècles ce qui est aujourd’hui devenu un sport : le « parcours du combattant ».

Projet Fanny / Laura – phrases 33-35

Roslin no se había enamorado en su vida, y ahora vivía esa ansia con una intensidad que le quitaba el aliento. Tampoco es que su vida fuese muy larga, tenía dieciocho años recién cumplidos, pero en realidad sí era su primer amor. Había ido a un instituto femenino, más un internado, situado en las afueras de una gran ciudad pero aislado de ésta.

Traduction temporaire :
Roslin n'était jamais tombée amoureuse de sa vie, or, à ce moment-là, l'intensité de l'émotion qu'elle ressentait lui coupait le souffle. Non pas que sa vie ait été très longue, elle venait juste d'avoir dix-huit ans, mais c'était sa première histoire d'amour. Il se trouve qu'elle était allée dans un lycée pour filles, un internat, situé dans la banlieue éloignée d'une grande ville.

Projet Hortense / Morgane – phrases 31-34

Y con voz pausada inició el relato de una conmovedora historia. "En cierta parte del mundo existió un pequeño reino llamado Orión. Era un lugar encantador con extensas praderas y hermosos valles plenos de verdor, donde ríos y arroyos de aguas cristalinas corrían sin cesar. Allí crecían árboles imponentes y frondosos, y las montañas majestuosas, coronadas de blancura, se elevaban al cielo pretendiendo jugar con las estrellas.

Traduction temporaire :
Et d'une voix posée, elle commença le récit d'une émouvante histoire. « Quelque part dans le monde, exista un petit royaume appelé Orion ; un lieu enchanteur avec de vastes prairies et de jolies vallées verdoyantes, où les rivières et les ruisseaux d'eaux limpides coulaient sans fin. Y grandissaient des arbres imposants et luxuriants, et les montagnes majestueuses, couronnées de blancheur, s'élevaient dans le ciel, prétendant jouer avec les étoiles.

Projet Bastien / Andrés – phrases 14-16

La primera vez que vi ese video fue en un televisor exhibido en la vidriera de una casa de electrodomésticos. Caminaba por la peatonal y me llamó la atención la imagen de cuatro chicas que se movían en la pantalla. Como el televisor no emitía sonidos, lo que se veía era un baile mudo, una mímica, una especie de imitación forzada de una danza oriental.

Traduction temporaire :
La première fois que j'ai vu cette vidéo, c'était sur un téléviseur exposé dans la vitrine d'une boutique d'électroménager. Je marchais dans la rue piétonne quand l'image de quatre filles qui se dandinaient à l'écran a attiré mon attention. Comme le son du téléviseur avait été coupé, ce que l'on voyait s'apparentait à une danse muette, une mimique, une espèce d'imitation forcée d'une danse orientale.

La chanson du mardi – choisie par Elena

Caifanes - Afuera

lundi 16 février 2015

Projet Annelise 5 – phrase 2

Por aquí, en el mundo de los mortales, las cosas siguen iguales; a pesar de que pareciera que estuvieran peores porque ya no estás aquí y sin ti todo es más difícil, el sol ya no brilla como antes, las nubes parecen más grises y la grama se seca más rápidamente desde que te fuiste.

Traduction temporaire :
Ici-bas, dans le monde des mortels, les choses n'ont pas changé ; même si elles paraissent encore désormais, parce que tu n'es plus là, et que sans toi, tout est plus difficile. Le soleil ne brille plus comme avant, les nuages semblent plus gris, et le chiendent sèche plus vite depuis que tu es parti.

Projet Déborah / Julie – phrases 57-65

Podría haber sido nuestra hermana mayor. Sentimos asco y también un poco de envidia, lo que nos repugnó todavía más. Ella intentó entablar alguna conversación con nosotros, pero no fuimos muy corteses. Nuestro padre no intervino. Parecía molesto e incómodo. Quizás, por fin, avergonzado. No hubo más palabras. Nos pusimos nuestros auriculares y nos olvidamos de todo. Sólo queríamos que esa pesadilla pasara pronto.

Traduction temporaire :
Elle aurait pu être notre grande sœur. Nous ressentîmes du dégoût et aussi un peu d'envie, ce qui nous répugna encore plus. Elle essaya d'entamer une conversation avec nous, mais nous ne fûmes pas très courtois. Notre père n'intervint pas. Il semblait fâché et gêné. En fin de compte, peut-être avait-il honte. Il ne dit plus rien. Nous mîmes nos écouteurs et nous oubliâmes tout. Nous voulions seulement que ce cauchemar cesse au plus vite. 

Projet Annelise 2 – phrases 120-124

Estoy a cinco minutos de la casa de Didier, la que era su casa y ahora es la casa de Celine y su madre. ¿Qué me querías decir, loco? ¿Tienes las respuestas? Tú eres ese único libro de consulta que me queda. Pero ya no me queda nada. Giro a la derecha, ya hay otros carros en la casa.

Traduction temporaire :
Je suis à cinq minutes de la maison de Didier, auparavant la sienne, et qui est à présent celle de Celine et sa mère. Qu'est-ce que tu voulais me dire, mec ? Tu connais les réponses ? Toi, tu es l'unique livre de référence qu'il me reste. Pourtant, il ne me reste plus rien. Je tourne à droite, il y a déjà d'autres voitures devant la maison.

Projet Nathalie 4 – titre + phrases 1-4

Eduardo Parra Ramírez (Mexique)

¿Qué le vas a pedir a Santa Claus

Párate, pinche Santaclós culero, grita el Moreno. Empuña un cuchillo en cuya hoja se reflejan, en destellos intermitentes, las luces artificiales de la Avenida Juárez. Párate, cabrón, sigue vociferado mientras corre, con un odio concentrado en sus rasgos indígenas. A su lado corre el Chibuto, armado con un tubo de acero.

Traduction temporaire :


Eduardo Parra Ramírez (Mexique)

Que vas-tu demander au Père Noël ?

Arrête-toi, espèce d'enculé de Père Noël, crie Moreno. Il empoigne un couteau sur la lame duquel se reflètent les lumières artificielles de l'Avenue Juárez, dans des éclats intermittents. Arrête-toi, connard, continue-t-il de vociférer en courant, avec une haine concentrée sur ses traits indigènes.

Projet André / Bénédicte – phrases 12-13

El profesor me pidió, con amabilidad, que tomara asiento, mientras se colocaba unos pequeños anteojos que hacían juego con su diminuto cuerpo, para leer la carta que le enviaba su amigo el doctor Font. Cuando terminó de leer la carta, el profesor mencionó que yo estaba escribiendo una tesis.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Marie / Laura – phrases 31-36

- Niña, niña... - suspira -. Te has quedado sola... ¿qué vas a hacer ahora?
Ella no responde. Se aproxima a él que aparta la cabeza del tronco y la contempla casi asustado. La ve llegar rodeada por las llamas elevadas de la fogata. La figura se empequeñece, ahora está en cuclillas, delante de él, y lo observa con vergüenza pero con ansia. 

Traduction temporaire :

— Petite, petite…, soupire-t-elle. Te voilà seule… que vas-tu faire à présent ?
Elle ne répond pas. Elle s'approche de lui, qui éloigne sa tête du tronc d'arbre et la contemple, quasiment effrayé. Il la regarde arriver, entourée par les grandes flammes du feu de camp. Sa silhouette s'amenuise ; maintenant, elle est accroupie devant lui, et l'observe, honteuse, mais avec avidité.

Projet Marine / Céleste – phrases 49-52

Casi todo el tiempo lo pasa en su habitación ordenando y desordenando cosas, quitando algo aquí y poniendo algo allá, hasta que su madre viene y la llevan a comer, a realizar algunas labores y a pasear. Malena generalmente asiente a todo con un afirmativo movimiento de cabeza. No sé si le gusta cuanto hacemos con ella, dice su madre. Me mira desconsolada y prosigue, Sólo tratamos de entenderla, de comprenderla, nada más.

Traduction temporaire :
Elle passe presque tout son temps dans sa chambre, à ranger et déranger des choses, à prendre un objet ici et à en mettre un autre là, jusqu’à ce que sa mère vienne et l’appelle pour aller manger, faire certaines tâches ménagères et se promener. Généralement, Malena acquiesce à tout d'un mouvement de tête. Je ne sais pas si elle apprécie ce que nous faisons avec elle, dit sa mère. Elle me regarde, inconsolable, et poursuit, nous voulons seulement la comprendre, la cerner, rien de plus.