mercredi 23 août 2017

Projet Basta ! Rachel – texte 5

KEILA VALL DE LA VILLE

CARACOL

En ese viaje amenazaste con ahorcarme
según dijiste por mi culpa
por mentir.
De aquel bosque nació
roca caracol
laberinto subterráneo.

Dedos pulgares en mi cuello
manos multifacéticas, siempre fuertes, siempre
hábiles, hunden
mi garganta. La manzana desaparece.

Será el inicio del final, supongo
mientras miro tu figura deforme
proyectada en la pared (teatro para el horror).
Final inesperado, me digo.
Túnel de sombra
pecho vacío.

De ese viaje una tráquea mellada
el peso antiguo de un cuerpo
que no pedí (que no mentí, dije).
El regalo de orfandad
el telón oscuro
que me faltaba por morir.

Al día siguiente el desayuno estragado
la resaca
callar como única lengua.
En ciertos lugares
gritar es adorno inútil
un búho perdido en lo oscuro.

Traduction temporaire :

KEILA VALL DE LA VILLE

Escargot

Durant ce voyage, tu as menacé de m'étrangler
selon toi, par ma faute
parce que j'avais menti.
De cette forêt naquit
pierre escargot
labyrinthe souterrain.

Pouces autour de mon cou
mains aux multiples facettes, toujours puissantes, toujours
habiles, enfoncent
ma gorge. La pomme disparaît.

Sans doute le début de la fin, supposé-je
tandis que je contemple ta silhouette difforme
projetée sur le mur (théâtre de l'horreur).
Fin inattendue, me dis-je.
Tunnel d'ombre
poitrine vide.

De ce voyage, une trachée écrasée
le poids ancien d'un corps
que je n'ai pas demandé (je n'ai pas menti, ai-je dit). Le cadeau d'être orpheline
le rideau foncé
qu'il me manquait pour mourir.

Le lendemain, le petit-déjeuner ravagé
la gueule de bois
se taire comme unique langue.
Dans certains lieux
crier est un ornement inutile
un hibou perdu dans le noir. 

24 commentaires:

Rachel a dit…

KEILA VALL DE LA VILLE

Escargot

En ese viaje amenazaste con ahorcarme
según dijiste por mi culpa
por mentir.

Durant ce voyage, tu as menacée de m'étrangler
selon toi, par ma faute
parce que j'avais menti.

Tradabordo a dit…

KEILA VALL DE LA VILLE

Escargot

En ese viaje amenazaste con ahorcarme
según dijiste por mi culpa
por mentir.

Durant ce voyage, tu as menacée [gram] de m'étrangler
selon toi, par ma faute
parce que j'avais menti.

Rachel a dit…

OH MY GOD! La honte!

Rachel a dit…

KEILA VALL DE LA VILLE

Escargot

En ese viaje amenazaste con ahorcarme
según dijiste por mi culpa
por mentir.

Durant ce voyage, tu as menacé de m'étrangler
selon toi, par ma faute
parce que j'avais menti.

Tradabordo a dit…

KEILA VALL DE LA VILLE

Escargot

En ese viaje amenazaste con ahorcarme
según dijiste por mi culpa
por mentir.

Durant ce voyage, tu as menacé de m'étrangler
selon toi, par ma faute
parce que j'avais menti.

OK.

Rachel a dit…

De aquel bosque nació
roca caracol
laberinto subterráneo.

De cette forêt naquit
une pierre escargot
un labyrinthe souterrain.

Tradabordo a dit…

De aquel bosque nació
roca caracol
laberinto subterráneo.

De cette forêt naquit
une [j'hésite pour l'ajout] pierre escargot
un [idem] labyrinthe souterrain.

Rachel a dit…

De aquel bosque nació
roca caracol
laberinto subterráneo.

De cette forêt naquit
pierre escargot
labyrinthe souterrain.

Tradabordo a dit…

De cette forêt naquit
pierre escargot
labyrinthe souterrain.

OK.

Rachel a dit…

Dedos pulgares en mi cuello
manos multifacéticas, siempre fuertes, siempre
hábiles, hunden
mi garganta. La manzana desaparece.

Pouces autour de mon cou
mains aux multiples facettes, toujours puissantes, toujours
habiles, enfoncent
ma gorge. La pomme disparaît.

Tradabordo a dit…

Dedos pulgares en mi cuello
manos multifacéticas, siempre fuertes, siempre
hábiles, hunden
mi garganta. La manzana desaparece.

Pouces autour de mon cou
mains aux multiples facettes, toujours puissantes, toujours
habiles, enfoncent
ma gorge. La pomme disparaît.

OK.

Rachel a dit…

Será el inicio del final, supongo
mientras miro tu figura deforme
proyectada en la pared (teatro para el horror).
Final inesperado, me digo.
Túnel de sombra
pecho vacío.

Sans doute le début de la fin, supposé-je
tandis que je contemple ta silhouette difforme
projetée sur le mur (théâtre de l'horreur).
Fin inattendue, me dis-je.
Tunnel d'obscurité
poitrine vide.

Tradabordo a dit…

Será el inicio del final, supongo
mientras miro tu figura deforme
proyectada en la pared (teatro para el horror).
Final inesperado, me digo.
Túnel de sombra
pecho vacío.

Sans doute le début de la fin, supposé-je
tandis que je contemple ta silhouette difforme
projetée sur le mur (théâtre de l'horreur).
Fin inattendue, me dis-je.
Tunnel d'obscurité [littéral ?]
poitrine vide.

Rachel a dit…

Será el inicio del final, supongo
mientras miro tu figura deforme
proyectada en la pared (teatro para el horror).
Final inesperado, me digo.
Túnel de sombra
pecho vacío.

Sans doute le début de la fin, supposé-je
tandis que je contemple ta silhouette difforme
projetée sur le mur (théâtre de l'horreur).
Fin inattendue, me dis-je.
Tunnel d'ombre
poitrine vide.

Tradabordo a dit…

mientras miro tu figura deforme
proyectada en la pared (teatro para el horror).
Final inesperado, me digo.
Túnel de sombra
pecho vacío.

Sans doute le début de la fin, supposé-je
tandis que je contemple ta silhouette difforme
projetée sur le mur (théâtre de l'horreur).
Fin inattendue, me dis-je.
Tunnel d'ombre
poitrine vide.

OK.

Rachel a dit…

De ese viaje una tráquea mellada
el peso antiguo de un cuerpo
que no pedí (que no mentí, dije).
El regalo de orfandad
el telón oscuro
que me faltaba por morir.

De ce voyage, une trachée écrasée
le poids ancien d'un corps
que je n'ai pas demandé (je n'ai pas menti, ai-je dit).
Le cadeau de l'abandon
le rideau sombre
qu'il me manquait pour mourir.

Tradabordo a dit…

De ese viaje una tráquea mellada
el peso antiguo de un cuerpo
que no pedí (que no mentí, dije).
El regalo de orfandad
el telón oscuro
que me faltaba por morir.

De ce voyage, une trachée écrasée
le poids ancien d'un corps
que je n'ai pas demandé (je n'ai pas menti, ai-je dit).
Le cadeau de l'abandon [FS ?]
le rideau sombre [« foncé » ?]
qu'il me manquait pour mourir.

Rachel a dit…

De ese viaje una tráquea mellada
el peso antiguo de un cuerpo
que no pedí (que no mentí, dije).
El regalo de orfandad
el telón oscuro
que me faltaba por morir.

De ce voyage, une trachée écrasée
le poids ancien d'un corps
que je n'ai pas demandé (je n'ai pas menti, ai-je dit).
Le cadeau d'être orpheline
le rideau foncé
qu'il me manquait pour mourir.

Tradabordo a dit…

De ese viaje una tráquea mellada
el peso antiguo de un cuerpo
que no pedí (que no mentí, dije).
El regalo de orfandad
el telón oscuro
que me faltaba por morir.

De ce voyage, une trachée écrasée
le poids ancien d'un corps
que je n'ai pas demandé (je n'ai pas menti, ai-je dit).
Le cadeau d'être orpheline [« orphelinage » ?]
le rideau foncé
qu'il me manquait pour mourir.

Rachel a dit…

De ese viaje una tráquea mellada
el peso antiguo de un cuerpo
que no pedí (que no mentí, dije).
El regalo de orfandad
el telón oscuro
que me faltaba por morir.

De ce voyage, une trachée écrasée
le poids ancien d'un corps
que je n'ai pas demandé (je n'ai pas menti, ai-je dit).
Le cadeau d'être orpheline [« orphelinage » ? ---> j'ai hésité. Pas trop ancien?]
le rideau foncé
qu'il me manquait pour mourir.

Tradabordo a dit…

Non, non, c'est bien… et puis comme on a besoin d'un substantif, on ne va pas pinailler :-)

De ce voyage, une trachée écrasée
le poids ancien d'un corps
que je n'ai pas demandé (je n'ai pas menti, ai-je dit).
Le cadeau d'être orpheline
le rideau foncé
qu'il me manquait pour mourir.

OK.

Rachel a dit…

Al día siguiente el desayuno estragado
la resaca
callar como única lengua.
En ciertos lugares
gritar es adorno inútil
un búho perdido en lo oscuro.

Le lendemain, le petit-déjeuner ravagé
la gueule de bois
se taire comme unique langue.
Dans certains lieux
crier est un ornement inutil
un hibou perdu dans le noir.

Rachel a dit…

Al día siguiente el desayuno estragado
la resaca
callar como única lengua.
En ciertos lugares
gritar es adorno inútil
un búho perdido en lo oscuro.

Le lendemain, le petit-déjeuner ravagé
la gueule de bois
se taire comme unique langue.
Dans certains lieux
crier est un ornement inutile
un hibou perdu dans le noir.

Tradabordo a dit…

Al día siguiente el desayuno estragado
la resaca
callar como única lengua.
En ciertos lugares
gritar es adorno inútil
un búho perdido en lo oscuro.

Le lendemain, le petit-déjeuner ravagé
la gueule de bois
se taire comme unique langue.
Dans certains lieux
crier est un ornement inutile
un hibou perdu dans le noir.

OK.